Ce samedi 26 avril, le GGL Stadium s’apprête à vibrer au rythme d’un derby régional devenu, au fil des saisons, l’un des rendez-vous les plus attendus du Top 14.
Pour cette 22ème journée, Montpellier reçoit Perpignan dans une ambiance déjà électrique, nourrie autant par l’enjeu sportif que par une rivalité qui s’est consolidée avec le temps.
Ces dernières décennies, Montpellier s’est imposé comme le seul véritable adversaire régional de l’USAP dans l’élite. Cette opposition, d’abord discrète, a gagné en intensité, notamment depuis la saison dernière.
Il y a un an, la confrontation entre les deux clubs avait marqué les esprits.
Quatre mille supporters catalans avaient fait le déplacement à Montpellier, insufflant une ferveur qui avait surpris et déstabilisé le camp héraultais. La victoire des Sang et Or (20-25), acquise dans un GGL Stadium acquis à la cause adverse, avait laissé des traces. Ce jour-là, l’ambiance avait dépassé les limites de la simple opposition sportive : une rivalité plus profonde était née.
Un an plus tard, l’heure des retrouvailles a sonné.
Selon Midi Libre, quelque 2 000 supporters de l’USAP sont attendus pour ce nouveau face-à-face. Plusieurs cars sont affrétés depuis Perpignan.
Du côté de Montpellier, une affiche diffusée sur les réseaux sociaux par un groupe de supporters du MHR a mis le feu aux poudres.
On y lisait : “Ils peuvent arriver nombreux et brairent (sic) encore plus fort… Ici… Ce sera toujours Montpellier”, illustrée par un âne, symbole catalan, derrière des barbelés.
Le visuel, retiré depuis, a suscité l’indignation chez certains supporters de l’USAP.
Ces derniers ont toutefois préféré ne pas envenimer la situation, donnant rendez-vous à leurs homologues dans les tribunes pour régler leurs différends à leur manière : par la voix.
Certains supporters Catalans n’ont pas compris le message qui n’avait rien d’insultant et qui s’adressait surtout aux supporters du MHR pour qu’ils se mobilisent afin que le GGL Stadium reste bleu et blanc. Devant la polémique naissante, elle a été supprimée pour ne pas servir d’alibi aux messages agressifs déjà nombreux avant sa parution.