À l’approche de la tournée d’automne 2025, l’équipe de France de rugby pourrait être contrainte de disputer deux de ses trois matchs au Stade Vélodrome de Marseille, en raison d’un contrat encore non finalisé entre la FFR et GL Events pour l’utilisation du Stade de France.
Le programme prévoit des affrontements contre l’Afrique du Sud (8 novembre), les Fidji (15 novembre) et l’Australie (22 novembre). Si la rencontre face aux Fidjiens se jouera en province, les chocs face aux Springboks et aux Wallabies étaient initialement pressentis pour se tenir à Saint-Denis.
Mais à ce jour, l’accord entre la Fédération française de rugby et GL Events, gestionnaire du Stade de France, n’a toujours pas été signé comme l’explique le journal L’équipe, ce jeudi.
Ce nouveau contrat, qui doit permettre à la FFR de jouer jusqu’à quatre matchs par an au Stade de France, comporte des avantages financiers majeurs : “un loyer fixe revu très fortement à la baisse et enfin une clause de sortie au bout de douze ans et non trente”, a précisé Florian Grill.
Il pourrait surtout rapporter entre 4 et 5 millions d’euros supplémentaires par an à la Fédération, un levier crucial pour améliorer une situation économique délicate.
Cependant, la signature ne peut intervenir tant que GL Events n’a pas finalisé son propre contrat de concession avec l’État.
Dans l’incertitude, la FFR a donc activé un plan B. “Tant que l’on n’est pas sûrs, on ne s’interdit pas de jouer en province”, a confié Florian Grill.
Dans ce cas, c’est le Stade Vélodrome de Marseille – déjà hôte du match France-Irlande en février – qui serait privilégié pour accueillir les très attendus France-Afrique du Sud et France-Australie.
