Cette semaine, le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix a rédigé une longue lettre pour défendre son club dans l’affaire du transfert de Melvyn Jaminet, avec un contournement du Salary Cap et une montant de 450 000 euros à rembourser à l’arrière Français.
Ce vendredi, le journal L’équipe a repris chaque passage de la lettre rédigée par Didier Lacroix et a répondu à chaque réplique du président Toulousain.
Dans cette lettre, Didier Lacroix peste notamment contre les médias.
Selon lui, les médias n’ont jamais cessé de déformer la situation traversée par le club de la Ville Rose. Extrait:
« Pour la formalisation de ce transfert, le Stade Toulousain a accordé sa confiance à des intervenants auxquels il n’aurait objectivement jamais dû confier ses intérêts. C’est probablement le tort principal de notre club dans cette affaire. Ce manque de vigilance a conduit à la situation que chacun des destinataires de la présente lettre connaît mais que les médias n’ont cessé de déformer. La seule chose que le Stade Toulousain a reconnue, et par conséquent choisi d’assumer, est d’avoir manqué à son obligation de transparence et de coopération à l’égard du salary-cap manager. À l’époque, nous aurions dû communiquer spontanément au salary-cap manager les conventions conclues, sur la recommandation de Monsieur Arnaud Dubois, avec la société Pacific Heart. »
Les journalistes de L’équipe n’ont pas manqué de répondre à Didier Lacroix à leur manière.
Ces-derniers reprochent au Stade-Toulousain de ne jamais avoir communiqué clairement sur cette affaire. Extrait:
Contrairement à la version donnée récemment par Mourad Boudjellal dans une vidéo, l’implication de l’ancien avocat Arnaud Dubois – de M. Boudjellal par exemple -, désormais président du directoire du Biarritz Olympique, n’est donc pas une lubie de L’Équipe. Mais dans le courrier de Didier Lacroix, il n’est pas explicité pourquoi le Stade Toulousain n’aurait jamais dû faire confiance à Dubois. Que s’est-il passé exactement ? Pourquoi ne pas dire les choses ? Le fait que Me Dubois, avocat de Jaminet pour ce transfert, était aussi un des avocats du Stade Toulousain, n’aurait-il pas déjà dû interpeller l’état-major toulousain ?
L’équipe rappelle avoir contacté Didier Lacroix à plusieurs reprises pour avoir sa version des faits, mais le principal intéressé n’a jamais répondu. Extrait:
M. Lacroix nous écrivait qu’il allait revenir vers nous, ce qu’il n’a pas fait. Notre second article a été publié le 26 février. Nous avons plusieurs fois sollicité Didier Lacroix, ainsi que d’autres dirigeants du club, pour qu’ils répondent à nos questions, avant la médiation et après. Ils n’ont jamais voulu le faire. Dans un de ses messages à notre attention, Didier Lacroix jugeait même nos « sollicitations comme excessives ».