Cette semaine, le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix a rédigé un long courrier dans lequel il tente de défendre son club dans l’affaire Jaminet qui a fait couler beaucoup d’encre.
Tant bien que mal, Didier Lacroix essaye d’expliquer que le Stade-Toulousain n’est pas fautif dans cette affaire.
Il tacle la Ligue Nationale de Rugby, certains règlements de la LNR mais également le club de Perpignan.
Selon lui, le club de l’USAP aurait piégé économiquement son joueur en lui ajoutant une clause de départ de 450 000 euros, dans son contrat, en échange d’une augmentation de salaire.
Interrogé via L’équipe, le président de Perpignan, François Rivière n’a pas manqué d’envoyer valser son homologue Touluosain.
A lire ci-dessous :
« Je trouve que de parler de piège économique…, Le piège économique, ce n’est pas la clause de l’USAP en contrepartie d’une augmentation de salaire de Melvyn Jaminet pour s’assurer que le joueur ne parte pas gratuitement du jour au lendemain. Le piège économique, c’est le fait que le joueur ne soit pas remboursé par Toulouse après avoir payé sa clause lui-même.
Sur le fond, je suis toujours un peu frappé qu’on veuille faire ou défaire des règles en fonction d’intérêts particuliers.
En 2022, Jaminet, on ne parlait que de lui. Le montant de sa clause n’a pas paru démesuré à ceux qui l’ont signée. Jaminet a des avocats, des agents, donc soyons sérieux. Je ne suis pas un espèce de libéral qui voudrait que chacun puisse faire ce qu’il veuille. Si demain on allège les règles, ça va finir par bénéficier aux clubs les plus riches et les plus puissants. »
Voilà qui est dit !