Cette saison, le MHR a souvent vu ses espoirs s’effondrer après la mi-temps. Entre la 9e et la 12e journée, une statistique insolite révélait que Montpellier aurait été leader du Top 14… si les matches s’étaient arrêtés au retour aux vestiaires, comme le révèle L’équipe.
Mais la réalité est plus cruelle : sur 38 points potentiels à la pause, seuls 25 ont été concrétisés au final.
Les Montpelliérains ont mené contre des adversaires de haut niveau – Toulouse, le Stade Français, Toulon, Castres – avant de s’incliner.
Le quart d’heure suivant la mi-temps s’avère être leur talon d’Achille : l’équipe y marque le moins de points du Top 14 et en encaisse beaucoup trop.
« L’explication est surtout mentale », analyse Joan Caudullo, soulignant que le physique n’est pas en cause, mais que la concentration flanche.
Pour corriger le tir, le staff a repensé ses interventions à la pause. « On a beaucoup travaillé là-dessus », explique Benoît Paillaugue.
Arthur Vincent détaille une nouvelle approche, plus rapide et précise, complétée par un regain physique via des exercices de contact juste avant de revenir sur le terrain.
Si quelques progrès sont visibles, comme face à Vannes ou contre le Stade Français, Montpellier n’a toujours pas maîtrisé un match de bout en bout.
« On n’a pas eu un seul match, cette saison, de maîtrise pendant quatre-vingts minutes », déplore Caudullo.
Le duel contre Perpignan, décisif pour le maintien, pourrait enfin inverser la tendance. Le match aller, l’un des rares où Montpellier a dominé les deux mi-temps, sert d’exemple à suivre.