Au sortir d’une nouvelle défaite à Armandie, Sébastien Calvet n’a pas masqué son agacement.
Déçu par la prestation de ses joueurs, le manager du SU Agen a également adressé un message sans détour à ses dirigeants concernant la construction de l’effectif pour la saison prochaine.
Alors que le club a enregistré plusieurs départs majeurs (El Bibouji, Malbert, Lokotui, Belan, Purdy, Nalaga, Buttin) pour seulement trois arrivées — Cyril Deligny, Denis Marchois et Taniela Matakaiongo — Calvet constate une situation préoccupante, aggravée par des impératifs économiques.
Si le recrutement dans le secteur des avants est bouclé — « Je pense que, devant, on a fait les rentrées qu’il fallait » —, l’inquiétude grandit pour les lignes arrière.
Calvet est clair. Il s’est confié via La Dépêche :
« La question, c’est derrière. Il nous faut des facteurs X. »
En priorité, le SUA cherche un arrière expérimenté et JIFF, mais le marché reste désespérément fermé, d’autant que la prolongation de Vincent Farré, jugée cruciale, tarde également à se concrétiser.
Cette situation de blocage freine aussi les dossiers de Théo Idjellidaine, Ethan Randle et Thibaud Mazzoléni, que Calvet avait prévenus de prendre “le premier projet proposé en espérant que ce soit le SUA”.
Mais à ce stade, rien n’a encore bougé. L’incertitude autour du classement du club complique encore les négociations. Calvet en convient : « On n’aide pas trop non plus le club à rentrer de la monnaie par nos résultats… »
Conscient des limites actuelles, le manager prévient :
« On peut se douter que, sur la profondeur de banc et les fameux facteurs X, Agen a besoin de se renforcer. Si on ne rentre pas des facteurs X, ce sera difficile… »
Désormais, toute la question est de savoir si Agen parviendra à renforcer son effectif malgré ses difficultés financières ou si le club devra se contenter de bricoler avec ses forces actuelles.