Le Stade Toulousain dispute cette fin de saison 2024-2025 avec un effectif touché.
Le club aux cinq étoiles, double champion en titre, affronte une avalanche de blessures qui frappe aussi bien ses cadres que ses remplaçants.
Une situation inédite pour Ugo Mola et son staff, à l’heure où le sprint final s’intensifie, en Top 14 comme en Champions Cup.
Midi Olympique fait le point sur cette saison particulière, qui sourit au niveau des résultats mais qui pleure au niveau des blessures.
Une saison noire pour les leaders toulousains
Depuis septembre, les coups durs se succèdent au sein du vestiaire rouge et noir.
La dernière alerte concerne Peato Mauvaka, gravement blessé au genou à l’entraînement cette semaine. L’hypothèse d’une rupture des ligaments croisés est sérieusement envisagée.
Mais cette blessure n’est que la dernière d’une longue liste. Celle d’Antoine Dupont reste la plus emblématique. Victime d’une rupture du ligament croisé du genou droit le 9 mars dernier avec les Bleus face à l’Irlande, le capitaine toulousain est absent pour six à neuf mois.
Autre forfait de marque : Blair Kinghorn, victime d’une entorse du ligament latéral interne du genou face à Castres. L’arrière écossais ne jouera pas la demi-finale de Champions Cup face à Bordeaux, mais un retour pour la finale (le 24 mai à Cardiff) n’est pas exclu.
Dans cette morosité ambiante, Ange Capuozzo apporte une lueur d’optimisme. Blessé à la cheville début avril contre Sale, l’arrière italien a repris l’entraînement collectif plus tôt que prévu et postule pour affronter l’UBB en demi-finale.
De son côté, Romain Ntamack revient aussi sur le devant de la scène. Gêné par son genou opéré et victime d’une déchirure au mollet cet hiver, l’ouvreur international a été ménagé ces dernières semaines, mais est bien disponible pour la Champions Cup.
D’autres cadres touchés… mais présents pour le sprint final
Cyril Baille, revenu d’une grave blessure à la cheville survenue lors de la demi-finale de Top 14 2024, monte progressivement en puissance. Titulaire avec les Bleus cet hiver, il reste un maillon essentiel de la mêlée toulousaine.
Anthony Jelonch, lui aussi revenu d’une double rupture des ligaments croisés en moins d’un an, postule pour cette fin de saison après une série de pépins (commotion, cervicales, mollet) survenus au fil des mois.
Pierre-Louis Barassi et Pita Ahki, régulièrement embêtés par des blessures depuis leur arrivée au club, enchaînent enfin les matchs. Barassi est en pleine forme, et Ahki a déjà disputé 17 rencontres cette saison. De quoi redonner un peu d’équilibre à une ligne de trois-quarts souvent recomposée.
Quand même les doublures tombent…
La situation devient préoccupante lorsqu’on observe que les joueurs censés suppléer les cadres sont eux aussi blessés. Setareki Bituniyata (ligaments croisés), Richie Arnold (ischios), Alban Placines, Paul Costes, Mathis Castro-Ferreira, Santiago Chocobares, Naoto Saito, Dimitri Delibes, Nelson Épée, Guillaume Cramont, Joshua Brennan, Théo Ntamack, Benjamin Bertrand, David Ainu’u ou encore Nepo Laulala sont passés ou passent encore par l’infirmerie.
Selon les calculs du bi-hebdomadaire, ce sont près de 25 joueurs, soit la moitié de l’effectif professionnel, qui ont été contraints de manquer plusieurs semaines de compétition cette saison.
