Ce dimanche, l’UBB affronte Toulouse au Matmut Atlantique dans le cadre d’une demi-finale de Champions Cup.
A l’approche de cette rencontre tant attendue, le demi-de-mêlée de Bordeaux-Bègles, Maxime Lucu s’est confié via L’équipe.
Voici la reformulation en format interview, avec des phrases d’accroche à la place des questions :
Il confirme que le groupe Bordelais est très excité. Extrait:
« Je suis forcément excité à l’idée de participer à cette demie, on n’en avait pas joué depuis quatre ans et il n’y avait pas de public. On veut jouer ce genre de match, on se prépare pour ça. Il y a aussi beaucoup de concentration, de certitude et l’envie d’être au coup d’envoi, de profiter de ce moment-là. »
Malgré les absences chez l’adversaire, la prudence reste de mise. Extrait:
« Il ne faut pas en tenir compte, on sait la profondeur d’effectif qu’ils ont, ils l’ont montré toute la saison. Tout le monde va parler de leurs gros absents de cette semaine, notamment Thomas (Ramos) et Peato (Mauvaka) mais ce n’est pas forcément inquiétant pour eux. On sait quels joueurs les remplacent, ils ont deux voire trois équipes compétitives, il n’y a pas de débat là-dessus. Sur ces questions, il n’y a pas eu de propos. »
Il ne manque pas de parler de l’absence d’Antoine Dupont. Extrait:
« On sait son importance dans un groupe, ce qu’il amène, dans son jeu, notamment autour des rucks. Mais quand on voit ce que fait Paul Graou toutes les semaines, les saisons qu’il réalise… ce n’est pas Antoine Dupont, personne ne peut l’être, mais en tout cas il apporte au jeu de Toulouse. On sait qu’il va être un fer de lance de leur attaque, il faudra le cerner. »
Selon lui, jouer ce match au Matmut Atlantique n’est pas un véritable avantage pour l’UBB. Extrait:
« Je crois qu’il y aura le même nombre de supporters toulousains que bordelais, ça ne va pas forcément jouer dans le résultat du match. On joue à Bordeaux, certes, mais pas à Chaban (la rencontre se joue au Matmut Atlantique). Il n’y a pas forcément d’avantage. D’autant qu’on a vu les Toulousains gagner à Toulon (en quarts de finale). »
Pour conclure, il évoque sa progression sur le plan personnel. Extrait:
« Je ne me pose pas forcément cette question, j’avais eu une saison un peu compliquée l’année dernière. Il a fallu se remettre en question, continuer à travailler, c’est ma force. Le Six Nations (2025) m’a fait énormément de bien, notamment la fin, parce que j’avais envie de montrer que ce qui s’était passé l’an dernier était un faux pas, une mauvaise passe. J’ai réussi à prendre du plaisir grâce à l’apport du groupe, du staff. Et après, avec Bordeaux, je prends également énormément de plaisir à jouer. En tout cas, je suis content de progresser petit à petit, j’espère continuer le plus possible. »
