À la veille de l’affiche entre Toulouse et l’Union Bordeaux-Bègles en demi-finale de Champions Cup, Ugo Mola n’a pas manqué de saluer le travail remarquable du club girondin, tout en glissant quelques pointes d’humour bien senties.
« Force est de reconnaître que c’est admirable, leur chemin », a lancé le manager toulousain Ugo Mola en conférence de presse, évoquant la construction et la régularité de l’UBB.
« Je suis entraîneur de Toulouse et formé à Toulouse, mais ce n’est pas complètement con de trouver Bordeaux très bon. (…) Je pense que Bordeaux a des choses à nous apprendre dans certains secteurs. »
Mais Mola n’a pas résisté à commenter l’entretien accordé plus tôt par Laurent Marti au journal L’Équipe, où le président bordelais, ancien joueur formé à Toulouse, vantait le modèle toulousain :
« Le Stade Toulousain est sans doute le meilleur club du monde », disait Marti, ajoutant avec humour : « J’y vais une fois toutes les deux semaines. Et quasiment tous les salariés sur place, soit 380 personnes, supportent le Stade Toulousain (rires). »
Un hommage que Mola a relevé avec un sourire :
« J’ai lu l’article de leur président ce matin… Il peut venir quand il veut être commercial au Stade Toulousain », a-t-il lâché, amusé.
Si les liens entre les deux clubs sont marqués par le respect et même une forme d’admiration, la rivalité sportive, elle, reste bien réelle. Marti l’admet d’ailleurs :
« L’UBB est encore un outsider, pas un rival direct », même si la progression des Girondins, présents une nouvelle fois dans le dernier carré européen, est indéniable.
Après ces échanges flatteurs et piquants, place désormais au terrain. Le choc s’annonce prometteur.






