Dimanche, face à Bordeaux-Bègles, Romain Ntamack sera l’un des fers de lance d’un Stade Toulousain diminué par les blessures, mais toujours ambitieux.
Alors qu’Antoine Dupont et Thomas Ramos manqueront à l’appel, le demi d’ouverture, lui, sera bien là, même si son état physique impose des précautions.
Depuis plusieurs mois, le staff rouge et noir soigne son retour avec minutie. Ménagé en Top 14, Ntamack n’a joué que les matchs européens depuis fin décembre.
« Je me suis renforcé, mais je sens que je ne suis pas encore revenu à mon potentiel maximum. Parfois, je sens que ça bloque derrière le genou, que ça ne coulisse pas aussi bien que je le voudrais », confiait-il fin mars.
Son genou gauche, opéré avant la Coupe du monde 2023, continue de le limiter, au point qu’une nouvelle intervention est prévue en fin de saison pour « repartir sur de bonnes bases la prochaine saison ».
Selon L’équipe, Romain Ntamack va subir un nettoyage du cartilage une fois sa saison terminée.
Ces petits soucis ont réduit son rôle de buteur et impacté son rayonnement en jeu. « Je fais des choses simples, mais qui sont efficaces sur le terrain. Je sais que je peux faire beaucoup mieux. Ces petits pépins me frustrent », reconnaît Ntamack.
Lors de son match de reprise contre l’Irlande, les observateurs avaient noté « quelques imprécisions techniques inhabituelles » et « un manque de réactivité ». Mais malgré cela, le staff toulousain ne doute pas de son importance pour ce genre de rendez-vous.
Le demi d’ouverture a dû aussi surmonter les conséquences d’une expulsion contre le pays de Galles et d’une blessure au mollet, qui l’avaient privé de précieuses minutes avec les Bleus. Pourtant, même dans les moments les plus difficiles, Ntamack sait jaillir au bon moment, comme il l’a montré lors de la finale du Top 14 2023 remportée contre La Rochelle.
À 26 ans, l’ouvreur reste l’un des visages emblématiques de ce Stade Toulousain qui veut écrire une nouvelle page de son histoire.