Dimanche, le Stade-Toulousain s’est incliné sur la pelouse du Matmut Atlantique, contre l’Union Bordeaux-Bègles, en demi-finale de la Champions Cup.
Mené durant quasiment toutes la rencontre, les Toulousains n’ont jamais réussi à refaire leur retard au tableau d’affichage.
Malgré une entrée tardive sur le terrain, Anthony Jelonch a marqué les esprits.
Le troisième ligne Toulousain, resté sur le banc pendant plus d’une mi-temps, a apporté une intensité remarquable dès son entrée en jeu, illustrant sa détermination et sa résilience.
L’ancien joueur du Castres Olympique a démontré son engagement en attaque comme en défense, multipliant les charges efficaces et les plaquages décisifs.
À dix minutes de la fin, alors que Toulouse était mené 35 à 18, il a initié une action prometteuse en lançant Juan Cruz Mallía sur l’aile droite. Mais cette offensive n’a pas abouti, une passe imprécise d’Ange Capuozzo vers Pita Ahki mettant fin à l’espoir de remontée.
Avant la rencontre, Jelonch avait anticipé un affrontement intense, déclarant : “Ce sera un grand combat, un grand match à Bordeaux.”
Malgré la défaite, son implication sur le terrain a été saluée, témoignant de son état d’esprit combatif et de son importance au sein de l’équipe toulousaine.
Cette élimination en Champions Cup ne marque pas la fin de la saison pour Toulouse. Le club reste en lice pour les phases finales du Top 14, avec des confrontations à venir contre Toulon, le Racing 92 et Lyon.
Jelonch, fort de son expérience et de sa détermination, sera un atout majeur dans cette quête de titre national.