Le demi-de-mêlée de l’Union Bordeaux-Bègles, Maxime Lucu a effectué une grosse prestation contre Toulouse, ce dimanche, en demi-finale de la Champions Cup.
Dans son édition du jour, Midi Olympique consacre un encart au numéro 9 de l’UBB.
Dans cet article, le bi-hebdomadaire fait son mea culpa sur le fait de ne jamais avoir considéré Maxime Lucu comme une star.
Le journaliste Léo Faure rend ainsi un bel hommage à Maxime Lucu, lequel a longtemps été décrié en équipe de France.
A lire ci-dessous :
“Maxime Lucu a la voix posée de l’homme sage et le regard bon du copain idéal. Il ne vend son crâne chauve à aucune marque de rasoir et quand il s’agit d’inviter un Bleu sur un plateau télé, on pense rarement à lui. Il est pourtant un joueur de caractère, de talent, un leader impeccable de sa patrie girondine et fin technicien de ce jeu.
Longtemps, trop longtemps, on a d’ailleurs dit de lui qu’il était en équipe France pour la mauvaise (et seule) raison : qu’il acceptait son statut de doublure d’Antoine Dupont, ce remplaçant qui ne rentre pas toujours sur le terrain et qui n’espère jamais prendre du grade ; qu’il ne faisait pas de vagues, qu’il ne se rêvait jamais calife à la place du calife. Voilà tout. C’était faux, on avait tort. On se rend désormais compte à quel point.”
Le journaliste conclut :
Il termine le match sans essai, ni franchissement ? Peut-être, et on s’en fout pas mal. Ce n’est pas son genre et le rugby, ce ne sont pas que des stats. Tout ce qu’on sait, c’est que l’UBB a livré, dimanche, une merveille de match. Et que son vrai patron s’appelait Maxime Lucu.