Éliminé de la Champions Cup par l’Union Bordeaux-Bègles, le Stade Toulousain n’a plus qu’un objectif en ligne de mire : le Bouclier de Brennus.
Dès ce week-end, les Rouge et Noir défieront Toulon au Vélodrome, un rendez-vous crucial pour rester en tête du Top 14.
À l’approche de ce choc, le centre Paul Costes revient pour Midi Olympique sur l’état d’esprit du groupe, les leçons tirées de la désillusion bordelaise et sa volonté de renouer avec le plaisir de jouer.
Pour Paul Costes, l’élimination en Champions Cup a sonné comme une claque collective, mais elle n’a fait que renforcer l’envie de rebondir en championnat. Extrait :
« Au-delà d’être mon combat, le Top 14, c’est devenu celui de toute l’équipe après la défaite en demi-finale. Maintenant, on va se concentrer sur le championnat et sur Toulon ce week-end, qui est deux places derrière nous. Forcément, ce sera un gros match. Pour parler de leurs centres, ils sont évidemment très costauds, ce sont de très bons joueurs de rugby. Je vais me concentrer sur moi plutôt que sur eux, mais j’espère que ça va être un bon match. »
Déjà vainqueurs de Toulon en quart de finale de la Champions Cup, les Toulousains s’appuieront sur des repères techniques, même si le contexte sera bien différent. Extrait :
« En un mois, ils n’auront pas tout changé, comme vous l’avez dit. Il y aura des similarités chez eux qu’on va retrouver ce week-end. Nous avons étudié ça de manière technique. Maintenant, tout le côté extrasportif et le statut de quart de finale, c’est quelque chose que les coachs ont balayé. Le public, c’est mieux parce que c’est à Marseille, il était assez volubile à Mayol. Mais, pour tout vous dire, je préfère qu’il y ait des supporters de l’OM que de Toulon à Marseille, parce qu’ils sont assez saignants. »
Pour lui, rejouer immédiatement après une défaite majeure est une opportunité plutôt qu’un fardeau. Extrait :
« C’est mieux que de partir en vacances, bien sûr. La semaine off de la finale va faire un peu mal à la tête, déjà. C’est beaucoup mieux d’enchaîner, encore plus un gros match face à un concurrent direct. On est tous très excités. Je pense que, pour le bien du groupe et le bien de chacun, on préfère jouer un gros match de rugby plutôt que de rester chez nous. »
Enfin, sur le plan personnel, Paul Costes confie apprendre encore beaucoup de cette saison. Extrait :
« Je me sens plutôt bien. Ce n’est pas une saison très facile, de par la concurrence, les blessures, mais ça ne fait qu’un an que je suis là. Je suis encore en train de découvrir certains aspects du monde professionnel, et encore plus du rugby. On va dire que plus je vis toutes les situations qui me sont données, mieux je saurai répondre. Techniquement, c’est toujours les mêmes choses qu’il faut travailler. »
Le rendez-vous est pris.
