Face à une défense bayonnaise intraitable, le Racing 92 a dû s’en remettre à un éclair de génie signé Josua Tuisova pour arracher un match nul, samedi soir, à l’Arena.
Si la performance collective n’a pas suffi à l’emporter, elle a offert une bouffée d’oxygène au club francilien, désormais dix points devant le Stade Français et onze devant Vannes, à trois journées du terme.
Malgré une nette domination — 90 % d’occupation en première période selon Patrice Collazo — le Racing a peiné à concrétiser. “On s’est donc créé beaucoup d’occasions pour en concrétiser au final très peu”, a regretté le manager via Midi Olympique. “Si on avait joué tous nos matchs comme ça cette saison, on en aurait gagné davantage.”
Et puis, à la 69e minute, Tuisova a fait irruption. Portant au bras le nom de son ami disparu, Josaia Raisuqe, il a fendu la défense basque après une touche longue : deux adversaires éliminés d’entrée, un raffut dévastateur sur Tom Spring, six défenseurs battus, et un essai qui a réveillé l’Arena.
“C’est Josh, quoi… Il avait envie de rendre hommage à son pote et ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu comme ça. Parce qu’en face, ils y sont venus, les mecs…“, confiait Collazo, admiratif.
Ce geste de classe, dans un moment chargé d’émotion, a permis au Racing d’éviter le pire et de croire encore en son maintien, malgré un calendrier final redoutable.