La défaite de Perpignan à Clermont (31-13), ce samedi, n’a pas seulement laissé des regrets sur le plan sportif. Elle a également coûté cher sur le plan physique et disciplinaire, avec plusieurs joueurs sortis prématurément ou sanctionnés, à deux semaines d’un déplacement crucial à La Rochelle.
Comme l’explique L’Indépendant, le coup dur est venu d’Ignacio Ruiz, contraint de quitter ses partenaires après avoir ressenti une douleur aux adducteurs à la 14e minute. Une alerte apparue juste après une fulgurance de l’Argentin, lancé en puissance dans l’axe depuis son propre camp après une touche perdue par l’ASM.
Resté au sol, il a néanmoins repris brièvement le jeu avant de céder sa place à Seilala Lam à la 25e minute.
« Il a des douleurs, on en saura plus après les examens de lundi », a indiqué Franck Azéma en conférence de presse, préférant rester prudent sur la gravité de la blessure.
Autre sortie sur blessure, celle de Tommaso Allan, touché à la cuisse avant la pause. Le verdict est plus rassurant pour l’ouvreur italien, victime d’une simple béquille selon L’Indépendant.
Remplacé par Valentin Delpy, il pourrait rapidement réintégrer le groupe pour le déplacement en Charente-Maritime. « On ne prend pas de risque, mais ce n’est pas très inquiétant », glisse-t-on dans l’entourage du club.
Côté suspensions, Apisai Naqalevu ne fera pas le voyage à La Rochelle. Le centre fidjien a écopé de son troisième carton jaune en Top 14, le quatrième toutes compétitions confondues. Sanctionné pour avoir conservé le ballon au sol sous la pression d’Irae Simone, il paie une accumulation de fautes, ses précédents avertissements datant du 4 janvier à Lyon et du 25 janvier face à Bayonne.
Enfin, Pietro Ceccarelli, sorti à la mi-temps, ne souffre d’aucune blessure selon les premiers retours de Franck Azéma. Le pilier italien devrait donc être apte pour le prochain rendez-vous, contrairement à Ruiz et Naqalevu, deux éléments majeurs potentiellement absents à un moment clé de la saison.
Alors que l’USAP bénéficie d’une courte trêve avant d’affronter La Rochelle le 31 mai, l’infirmerie catalane reste sous surveillance. Et les prochaines heures seront décisives pour connaître l’étendue des forces disponibles en vue de ce déplacement capital.
