À seulement 20 ans, Henry Pollock s’impose comme l’une des révélations de la saison européenne.
Le jeune flanker des Northampton Saints, auteur de six essais contre des clubs français en Champions Cup, ne laisse personne indifférent. Adulé par certains, critiqué par d’autres, le Britannique cultive déjà une forme de rivalité avec les supporters tricolores – un rôle qu’il semble assumer avec fierté.
Interrogé par Midi Olympique, sur l’animosité croissante d’une partie du public français à son égard, Henry Pollock répond avec détachement et ironie. Extrait :
« Si les Français veulent me détester, ils peuvent. Mais s’ils veulent m’aimer, ils peuvent aussi ! Je m’en fous un petit peu, je pense seulement à la finale et à comment je peux performer. S’ils ne m’aiment pas, je vais performer encore plus jusqu’à ce qu’ils m’aiment ! »
Connu pour son tempérament provocateur et ses célébrations parfois jugées excessives, Henry Pollock revendique une volonté assumée de bousculer les codes du rugby. Extrait
« C’est quelque chose que je veux amener et développer dans le rugby. Je fais cela pour donner un regain d’intérêt au rugby »
La finale de Champions Cup face à l’Union Bordeaux-Bègles, samedi 24 mai à Cardiff, pourrait bien consacrer Henry Pollock comme le nouveau grand antagoniste du rugby français.
Un statut qu’il semble accueillir à bras ouverts.