Alors que l’État a officiellement attribué la nouvelle concession du Stade de France à GL Events pour une durée de trente ans, le consortium sortant Vinci-Bouygues ne désarme pas.
Selon une information des échos confirmée par Rugbypass, le duo industriel a déposé un nouveau recours administratif devant le tribunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis), relançant la bataille juridique pour la gestion de l’emblématique enceinte de Saint-Denis.
Après deux années de procédure, la décision de l’État, rendue début mai, marque un tournant : GL Events a été choisi pour piloter le Stade de France à compter du 4 août, date d’expiration de la concession actuelle. Mais cette passation reste entravée par les manœuvres juridiques du concessionnaire sortant, qui avait déjà vu un premier recours rejeté, d’abord par le tribunal administratif, puis par le Conseil d’État.
Côté GL Events, l’impatience monte. Le groupe lyonnais, spécialisé dans l’événementiel, attend toujours de pouvoir entrer dans les lieux alors que des événements majeurs sont programmés dès le mois d’août. Deux concerts du groupe AC/DC sont notamment prévus les 9 et 13 août.
Dans ce contexte, Christophe Cizeron, directeur général de la branche « venues » de GL Events, exprimait récemment son souhait de clore l’épisode judiciaire. Extrait :
« L’enjeu à un moment donné est que le sortant accepte, qu’on passe à autre chose. L’État a fait un choix. On espère qu’il n’y aura pas un énième recours. La signature doit intervenir d’ici une dizaine de jours. Il y a encore un délai de recours.
Alors que la tension monte autour du calendrier estival, l’épilogue de ce bras de fer juridique pourrait conditionner le bon déroulement de la programmation au Stade de France… et bien plus encore.