À seulement 20 ans, il n’a pas encore posé durablement ses crampons en sélection nationale… mais Henry Pollock est déjà partout.
Propulsé sous les projecteurs après une série de prestations étincelantes avec Northampton, le jeune troisième-ligne s’apprête à disputer la finale de Champions Cup face à l’UBB, samedi à Cardiff (15h45).
Et en Angleterre, un seul nom agite les discussions : le sien.
Un talent brut, une personnalité clivante
Il a marqué les esprits dès sa première sélection avec l’Angleterre face au Pays de Galles, avec deux essais à la clé dans une victoire écrasante (68-14). Depuis, l’enthousiasme est décuplé autour du phénomène Pollock, dont les performances ont été décisives, notamment contre le Leinster en demi-finale, dans un match spectaculaire remporté 37-34.
Mais ce n’est pas seulement son jeu qui fait parler. Henry Pollock incarne un style, une attitude, un franc-parler qui divise. Charismatique, chambreur, parfois agaçant, il fascine autant qu’il irrite, et c’est précisément ce qui nourrit la « Pollockmania ». Une tornade qui dépasse déjà les frontières du sport.
Le bandeau noir devenu symbole
Derrière cette ascension express, un détail attire également l’attention : son bandeau noir, porté autour de la tête. Un accessoire commun pour les avants, censé protéger les oreilles, mais dans une version peu ordinaire.
Le blanc est la norme, Pollock a choisi le noir — et ce simple choix est devenu un emblème pour toute une génération de fans.
Le journaliste Gérard Meagher (The Guardian) rapporte que des supporters de Northampton adoptent désormais ce même bandeau noir dans les tribunes et en ville, à l’image d’un véritable phénomène de mode lancé — peut-être involontairement — par la jeune star.
Sur les réseaux, dans les stades, le bandeau noir est devenu le signe de ralliement des admirateurs du numéro 7 anglais.
Une finale pour confirmer un destin
Ce samedi, face à une Union Bordeaux-Bègles ambitieuse, Pollock aura l’occasion de marquer un peu plus l’histoire.
Et si l’Angleterre se cherche un nouveau visage rugbystique fort, Henry Pollock semble déjà s’imposer comme l’évidence.
