Ils avaient fait le déplacement avec l’espoir de revivre l’émotion d’un titre européen. Mais les supporters lyonnais rassemblés au Matmut Stadium de Gerland ont vu leur rêve s’éteindre sous les yeux, retransmis en grand écran depuis Cardiff.
L’ambiance promettait d’être grandiose. Deux écrans géants, des centaines de drapeaux rouges et noirs, les tambours résonnant dans tout le stade : Lyon s’était mis en mode finale pour soutenir le LOU face à Bath, à plus de 1 000 kilomètres de là, au Principality Stadium.
Pourtant, les 2 400 supporters présents n’auront eu droit qu’à un trop bref instant de joie.
Une entrée tonitruante… suivie du silence
Dès l’ouverture des portes à 18h, les premiers fans s’installent aux premières loges, chantent, tapent dans leurs mains, galvanisés par la perspective d’un nouvel exploit européen. Le ton est donné dès les premières minutes avec l’essai d’Ethan Dumortier : la foule explose, les espoirs s’envolent.
Mais l’euphorie ne dure pas. Le match bascule rapidement. Les décisions arbitrales contestées et une efficacité anglaise sans pitié éteignent peu à peu l’enthousiasme.
Une ferveur intacte malgré la défaite
Malgré la tournure du match, les chants ne faiblissent pas. Certains refusent de se résigner, portés par une foi sans faille.
Et après le coup de sifflet final, nombreux sont ceux qui choisissent de rester comme l’explique Le Progrès. Non pas pour célébrer, mais pour prolonger un moment de communion. Le DJ set prévu en clôture résonne dans la nuit lyonnaise comme un baume sur les cœurs meurtris.
Un rendez-vous manqué, mais une passion intacte
Si la déception est palpable, elle n’efface pas la ferveur d’un public qui a répondu présent. En dépit du score, cette finale aura été l’occasion de démontrer, une fois encore, que Lyon est bien une place forte du rugby français. Le LOU n’a pas ramené la coupe, mais ses supporters, eux, ont été au rendez-vous.
