Dans les rues animées de Cardiff, quelques heures après le triomphe historique de l’Union Bordeaux-Bègles en Champions Cup, la joie était palpable.
Parmi les nombreux supporters venus de France, un visage bien connu des Bordelais se fondait discrètement dans la foule : celui de Pierre Hurmic, maire de la ville, présent pour vivre ce moment aux côtés des siens.
Croisé devant l’établissement où les joueurs célébraient leur victoire, l’édile écologiste n’a pas dissimulé sa fierté.
Il s’est confié via Midi Olympique :
« Nous avons définitivement prouvé si c’était nécessaire que Bordeaux était une grande ville de rugby. Historiquement, c’est vrai. Dans le Sud-Ouest, c’est au Stade bordelais que le rugby a pris son envol à la fin du XIXe siècle et a essaimé dans le reste de la région. Et surtout Bordeaux est la ville qui compte le meilleur public de France et d’Europe. Il était tout à fait logique et cohérent qu’à un moment donné, nous puissions être récompensés de tout ça », a-t-il déclaré.
Ce soutien affiché à l’UBB ne date pas d’hier. Depuis son élection en 2020, Pierre Hurmic n’a jamais caché son attachement au club phare de sa ville, qui évolue dans le stade municipal dont il a la gestion.
« Je m’entends bien avec Laurent Marti, c’est un très bon président, comme Yannick Bru est un très bon manager. Je suis très heureux de laisser le stade municipal à une telle équipe qui joue presque tous ses matchs à guichets fermés », a-t-il ajouté.
Au-delà de la performance sportive, ce sacre européen prend une dimension symbolique pour Bordeaux, que son maire qualifie de « ville très européenne ».
Il évoque aussi l’ampleur populaire de l’événement :
« Il y avait 25 000 personnes dans notre fan zone aujourd’hui samedi et demain, dimanche, on remet ça. C’est très bien, même si c’est toujours un peu compliqué à organiser ».