L’ancien international anglais Manu Tuilagi vit une première saison de rêve avec Bayonne, en passe de se qualifier pour la phase finale du Top 14. Le trois-quart centre aux 60 sélections avec le XV de la Rose se projette avec ambition vers la suite de son aventure au Pays basque.
Manu, parlez-nous de votre nouvel environnement…
La ville de Bayonne est vraiment magnifique avec une situation géographique incroyable, près de la mer et aussi de la montagne. C’est un cadre de vie idyllique pour moi et ma famille.
Qu’est-ce qui vous a poussé à venir en France, vous qui avez fait toute votre carrière en Angleterre à Leicester puis à Sale?
Le projet sportif de Bayonne m’a tout de suite plu et les joueurs que je connais et qui évoluent en France m’ont tous dit que je devais venir disputer le Top 14, qui plus est dans une équipe en devenir avec de grandes ambitions. C’est une sensation incroyable d’être ici.
Qu’est ce qui a le plus changé pour vous depuis votre arrivée au Pays basque?
J’ai comme retrouvé une deuxième jeunesse à Bayonne en étant toujours très excité de jouer au rugby. J’aime ça plus que tout au monde. C’est un mode de vie que j’adore, ma famille m’a poussé dans ce sens pour je continue à jouer au plus haut niveau.
Un mot sur les fêtes de Bayonne que vous avez faites l’année dernière…
Ça a vraiment été une expérience unique. J’étais entouré de mes proches, accompagné par Nicolas Viguéra, en charge du recrutement à Bayonne. Il y a eu 1,5 million de personnes dans la vieille ville pendant 5 jours, et nous y avons participé. C’était magnifique, l’atmosphère était incroyable avec tous ces gens qui respiraient le bonheur.
Sur le terrain, Bayonne a pris une nouvelle dimension cette année, avec l’objectif de décrocher une place de barragiste. Un objectif aujourd’hui que vous êtes sur le point de réaliser…
Oui, même s’il reste encore deux matchs à jouer et que mathématiquement, rien n’est fait. Mais nous sommes sur la bonne voie, l’ambition étant de disputer un barrage à domicile avant d’aller peut-être plus loin.
Vous avez attendu le derby contre la Section Paloise à Anoeta pour marquer votre premier essai sous vos nouvelles couleurs. Pouvez-vous revenir sur ce moment particulier?
Mes amis, avec leurs femmes, ainsi que Sam Cane, étaient venus me voir pour le week end, et ils m‘avaient tous dit que j’allais marquer à l’occasion de ce match, ce que j’ai fait. Même si le plus important restait la victoire dans l’optique d’une qualification.
Quel regard portez-vous sur le Top 14?
C’est une compétition vraiment incroyable. Le Top 14 est sans conteste le meilleur championnat du monde de clubs. Je suis fier d’être ici et de vivre cette expérience.
Qu’est-ce qui différencie le Top 14 du championnat anglais?
Ici tout le monde a envie de jouer, de relancer, à l’image du rugby produit par le XV de France, avec le fameux french flair. Et même si je me répète, c’est vraiment une compétition incroyable.
À vos yeux, Toulouse et l’Union Bordeaux Bègles, sont ils les deux meilleurs clubs français du moment?
Sur le papier, oui, même si je préfère rester focus sur mon équipe qui est en train de gravir les échelons petit à petit, avec l’objectif final de remporter le Bouclier de Brennus.
