Ce samedi, le Stade Rochelais accueillera Perpignan au Stade Marcel-Deflandre dans le cadre de la 25ème journée du Top 14.
Interrogé à l’approche de cette rencontre via Sud-Ouest, le talonneur Rochelais Pierre Bourgarit a exprimé sa hâte de reprendre la compétition.
Il explique se sentir très bien. Extrait:
Forcément, je suis content de jouer, de rejouer en tout cas. Je vous avoue qu’entre les grosses et les petites blessures, je tournais un peu en rond entre l’infirmerie et le terrain (rires). Ce n’est jamais évident, même si ça fait un petit moment que j’ai repris l’entraînement, quand même. Ils ont préféré prendre le temps, pour ne pas risquer de faire une rechute (à un ischio, NDLR) et que ce soit plus grave que prévu. Je suis impatient de pouvoir refouler la pelouse, un petit peu…
Il concède manquer de rythme. Extrait:
Tout le monde a envie de gagner sa place. Si on a retrouvé le chemin de la victoire, c’est que tout le monde a réussi à hausser son niveau. Aujourd’hui, il y a trois ou quatre joueurs compétitifs à chaque poste.
Personnellement, je manque quand même de rythme, je n’ai pas joué depuis cinq semaines, je crois, en comptant les coupures. Il risque de faire 30 degrés samedi après-midi, ça risque d’être dur physiquement mais j’ai besoin de ça, aussi, pour pouvoir retrouver mon rugby.
Il savoure le renouveau du Stade Rochelais après une grosse période de doute. Extrait:
On est sur quatre victoires d’affilée, ce qui amène une tout autre ambiance à l’entraînement. On garde beaucoup de sérieux mais le ton de la rigolade est un peu plus présent qu’il y a trois mois, quand j’ai repris après ma fracture du tibia. Ça n’empêche qu’on est tous focalisés vers le même objectif.
Il rappelle qu’une victoire contre l’USAP est indispensable pour rester dans le top 6. Extrait:
Oui, car même en gagnant samedi avec 5 points, on ne serait pas sûrs d’être qualifiés, en fonction des résultats des autres équipes. Mais on va faire abstraction de ça et on va surtout se focaliser sur ce qu’on a à faire samedi. Perpignan vient jouer sa saison, son maintien, on connaît la difficulté de jouer contre des équipes qui jouent pour leur survie.
L’objectif, c’est de bien finir la saison régulière ; on verra ensuite si on a l’opportunité d’aller beaucoup plus loin […] Moi, j’ai toujours en tête l’image de ce match qu’on perd ici contre Castres (18-26 le 15 avril 2018, lors de la 24e journée de Top 14, NDLR), qui finit champion de France… C’est la beauté du sport, rien n’est impossible. Tu peux finir sixième et pouvoir soulever un titre comme tu peux finir premier – on l’a fait (en 2017, NDLR) – et ne rien soulever. C’est primordial de finir dans les 6 premiers, il nous reste deux matchs pour cela.
