Le RC Vannes joue son va-tout. À deux journées de la fin du championnat, le club breton est toujours lanterne rouge du Top 14, mais il refuse de déposer les armes.
Avec quatre unités de retard sur Perpignan, barragiste, et cinq sur le Stade Français, premier non-relégable, la lutte pour le maintien reste mathématiquement ouverte… mais les scénarios à éviter sont nombreux.
Défaits dans la douleur à Bayonne (38-32), les hommes de Jean-Noël Spitzer voient leur marge de manœuvre se réduire. Pourtant, l’espoir subsiste. Leur avenir dépend désormais autant de leurs propres performances que de celles de leurs concurrents directs.
Avant le déplacement décisif à Bordeaux-Bègles pour la dernière journée, Vannes devra au minimum faire aussi bien que Perpignan et le Stade-Français lors de la réception de Pau ce samedi.
“Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir”, souffle-t-on du côté du club, bien conscient que chaque point arraché pourrait faire la différence.
Le classement serré complique les calculs. En cas d’égalité de points, le règlement donne la priorité aux confrontations directes. Et à ce petit jeu, Vannes est désavantagé face à Perpignan (défaite à l’aller, nul au retour) et en équilibre contre le Stade Français (une défaite et une victoire, chacune avec bonus défensif).
La différence de points générale deviendrait alors le juge de paix : -173 pour Vannes, contre -134 pour les Parisiens.
Plusieurs cas de figure peuvent sceller le sort des Bretons dès ce week-end.
Le RC Vannes serait relégué en Pro D2 si :
- Il s’impose, mais que Perpignan et le Stade Français gagnent avec le bonus offensif.
- Il fait match nul, et que ses deux rivaux s’imposent.
- Il perd avec le bonus défensif, tandis que Perpignan et le Stade Français prennent au moins un point.
- Il s’incline sans bonus, et que Perpignan et Paris prennent au moins un point de bonus défensif
En résumé, la moindre contre-performance pourrait être fatale. La tension est maximale à La Rabine, où l’équipe devra puiser dans ses dernières ressources pour entretenir l’espoir jusqu’au bout.
