Un nom mythique du rugby fidjien s’apprête à refaire surface sur les pelouses françaises.
Montpellier aurait obtenu l’accord de Rupeni Junior Caucaunibuca, fils du célèbre ailier Rupeni Caucaunibuca, véritable phénomène des années 2000 en Top 14.
À seulement 17 ans, l’héritier porte déjà les espoirs d’une dynastie rugbystique.
Son père, surnommé « Caucau », avait enflammé les stades de l’Hexagone entre 2004 et 2014 sous les couleurs d’Agen puis du Stade Toulousain. En dix saisons, il avait inscrit 65 essais en 108 matchs, s’imposant comme une légende vivante du championnat.
Sacré champion de Pro D2 avec Agen en 2010, il avait ensuite contribué aux titres de Toulouse en 2011 et 2012 avant de finir sa carrière en rugby à 7… au Sri Lanka.
Aujourd’hui, c’est au tour de son fils de tenter de faire vibrer le public français. Encore lycéen à la Naitasiri Secondary School aux Fidji, Rupeni Junior affiche un profil explosif : sprinteur confirmé avec un temps de 11’’02 sur 100 mètres (d’après FijiSun), joueur de rugby à XIII, et doté d’appuis électrisants, il a déjà tapé dans l’œil de plusieurs clubs prestigieux.
Le Stade Toulousain, l’ASM Clermont et les Auckland Blues l’avaient approché, mais c’est le MHR qui a raflé la mise selon les informations du Midi Olympique.
« Je ferai de mon mieux pour revenir là où mon père s’est arrêté, voire mieux. Je veux à nouveau évoquer le nom de mon père sur le terrain de rugby. » a-t-il déclaré au FijiSun, affirmant avec détermination son ambition de marcher dans les pas de son père — et, pourquoi pas, de les dépasser.
Montpellier mise donc sur la jeunesse et l’héritage pour préparer l’avenir. Et si l’histoire se répète, le Top 14 pourrait bientôt découvrir une nouvelle tornade fidjienne… signée Caucaunibuca.
