Le Stade Rochelais s’apprête à boucler sa phase régulière de Top 14 avec un déplacement à Pau ce samedi (21h05), mais devra composer sans son capitaine. Grégory Alldritt, blessé contre Perpignan, manquera la 26e journée.
Une absence limitée dans le temps, et qui aurait pu être bien plus préoccupante.
Frayeur sans gravité pour Grégory Alldritt
Le choc face à Perpignan, samedi dernier, aurait pu laisser des séquelles bien plus sérieuses pour le leader rochelais. Victime d’un traumatisme au niveau du péroné, Grégory Alldritt a passé des examens rassurants.
Selon Sud-Ouest, les structures osseuses majeures — genou et cheville notamment — n’ont pas été endommagées, écartant le risque de fracture ou d’indisponibilité longue durée.
En conséquence, le troisième ligne est laissé au repos pour le dernier match à Pau, mais devrait rapidement réintégrer le groupe en vue des phases finales.
Seuteni incertain, gestion de l’effectif en ligne de mire
Autre joueur touché lors du même match, Ulupano Seuteni souffre de l’épaule. L’international samoan n’a pas pris part à la séance d’entraînement du jeudi 5 juin, tout comme Alldritt. Une prudence assumée par le staff.
Interrogé à ce sujet, Sean Dougall, responsable des attitudes au contact, a confié : « Je ne suis pas sûr à 100 % » concernant la participation du centre à la rencontre face à la Section Paloise.
Un doute qui s’inscrit dans la logique adoptée par les entraîneurs maritimes ces dernières semaines : ne prendre aucun risque inutile à l’approche des matchs couperets. Le staff privilégie un groupe à pleine capacité, quitte à se passer temporairement de certains cadres.
Un effectif globalement épargné par les blessures
Malgré les alertes du week-end dernier, La Rochelle aborde cette fin de saison avec une infirmerie relativement calme. Hormis quelques pépins physiques sans gravité, l’effectif demeure en grande partie opérationnel — un atout non négligeable à l’approche des phases finales.
Dans cette optique, la rencontre à Pau servira autant de match de réglage que d’opportunité pour ménager certains organismes. La gestion du « volume de travail » est désormais une priorité, tout autant que les résultats immédiats.
