L’un des piliers du rugby australien pourrait bientôt découvrir les terrains du Top 14.
Rob Valetini, 26 ans, flanker incontournable des Wallabies avec 52 sélections, envisage sérieusement de poser ses valises en France pour une saison sabbatique, avant de revenir au pays pour préparer la Coupe du monde 2027.
Le joueur des Brumbies, engagé dans la phase finale du Super Rugby, a confié au Sydney Morning Herald son envie de vivre une parenthèse européenne :
“Dans mon contrat, j’ai droit à une année sabbatique, qui peut me permettre d’expérimenter quelque chose d’autre, un nouvel environnement, une nouvelle culture.”
Une option qui séduit de plus en plus de cadres australiens, à l’image de Len Ikitau (Exeter) ou Angus Bell (Ulster), et qui s’inscrit dans une stratégie bien rodée : s’enrichir ailleurs pour mieux revenir, la tête pleine d’expériences, à l’aube du Mondial organisé à domicile.
Le Top 14 comme terrain de jeu rêvé
Séduit par la densité et la ferveur du championnat français, Valetini ne cache pas son attirance pour la culture de l’Hexagone :
“Le Top 14 a toujours été une grosse compétition et ce serait génial de jouer là-bas mais aussi juste de voyager pour voir quelques villes et jouer dans des endroits sympathiques.”
Pour s’y préparer, le joueur a même entamé l’apprentissage du français… via l’application Duolingo.
Cette envie d’ailleurs s’est accentuée après les récentes performances de son compatriote Pete Samu, sacré en Champions Cup avec l’UBB :
“En voyant Bordeaux gagner et les célébrations, je me suis dit que c’était quelque chose qui pourrait être vraiment sympa à expérimenter.”
Décision imminente après les barrages du Super Rugby
Encore engagé dans la saison avec les Brumbies, qui défieront les Hurricanes en phase finale, Valetini attend la fin de l’aventure pour trancher. Mais une chose est sûre : les clubs français ne manqueront pas de se positionner sur ce profil puissant et expérimenté.
Avec un œil déjà tourné vers 2027, Rob Valetini pourrait être l’un des visages forts du Top 14 la saison prochaine… avant de redevenir l’un des leaders des Wallabies à domicile.