Ce samedi soir, Pau accueillera le Stade Rochelais au Stade du Hameau dans le cadre de la dernière journée de la phase régulière du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, l’ailier Palois Théo Attissogbe a expliqué à quel point ce match était important.
Selon lui, c’est le match le plus important de la saison. Extrait:
Clairement, c’est le match le plus important de la saison, sûrement le plus excitant à jouer, avec la finale espoirs d’il y a deux ans. On a encore l’opportunité de se qualifier dans les 8 voire dans les 6 au cours de cette dernière journée.
À titre individuel, j’espère que ma petite expérience internationale m’aidera à aborder ce rendez-vous. Après, on a des leaders, des joueurs d’expérience, qui sont là pour ça et qui insufflent beaucoup de confiance et de rigueur.
Il rappelle que Pau n’a plus battu le Stade Rochelais depuis 2018. Extrait:
On a gagné le droit d’être maître de notre destin. Il faudra battre La Rochelle. Cela va être compliqué, on ne les a pas battus depuis 2018, c’est notre bête noire. On le prépare avec beaucoup d’envie, d’excitation.
La motivation est toute trouvée quand on sait que le stade sera à guichets fermés, qu’on sent l’engouement autour de ce match… On va aussi enregistrer le départ de quelques joueurs emblématiques. Tout ce mélange fait que cette rencontre a une saveur toute particulière. On le prépare donc avec beaucoup d’excitation.
Il faut dire que Théo Attissogbe a très envie de jouer la Champions Cup, la saison prochaine. Pour cela, il faudra terminer dans le top 8. Extrait:
C’est une compétition que je regarde depuis tout petit et qui m’a toujours attiré. Encore une fois, cette année, c’est un club français qui la remporte. C’est l’occasion d’affronter des équipes de renommées européennes et mondiales. Pour le club, pour nous, ce serait quelque chose d’excitant. Cela concrétiserait l’ambition qu’on affiche depuis deux ou trois saisons.
Pour tout joueur de la Section Paloise, cette Champions Cup devient un besoin, ou en tout cas une très forte envie. C’est un levier de motivation supplémentaire. On a les cartes en mains même si cela ne sera pas chose aisée.
On se l’est « pelé », pas grand monde ne croyait en nous. Maintenant, il faut qu’on se paye. Ce serait trop bête de terminer par une défaite à domicile qui nous empêcherait de voir ce top 8. Notre redressement n’aurait servi à rien. On a aussi envie de rendre au public, au projet, ce qu’il nous a donné.
