En battant Toulon (18-10), l’Aviron bayonnais a terminé la saison régulière à une historique quatrième place, synonyme de barrage à domicile. Fier du chemin parcouru, le manager Grégory Patat savoure, sans perdre de vue la suite.
Le Stade Jean-Dauger était en liesse samedi soir. En dominant Toulon avec autorité (18-10), Bayonne a validé sa qualification pour les phases finales du Top 14, une première depuis la refonte du championnat.
Un moment marquant pour le club, et surtout pour son manager Grégory Patat, qui n’entend pas s’arrêter là.
Pour le manager, Bayonne s’est distingué cette saison par sa capacité à relever la tête après les coups durs. Extrait :
« On a un groupe de qualité, qui est ambitieux et qui vit bien. Quand on met les choses dans l’ordre, on est costaud. À un moment, on perd en discipline. Toulon a eu beaucoup de ballons. On avait un beau défi avec une grosse récompense au bout. Aujourd’hui, on se donne encore un match à Dauger. Franchement, qui l’eût cru ? »
Pour expliquer ce succès, Patat souligne l’impact collectif et la profondeur d’effectif. Extrait :
« C’est un tout. Aujourd’hui, nous sommes dans la continuité d’un travail. Nous avons un effectif de qualité, nous avons rentré des joueurs qui amènent toute leur expertise. Il y a plus de banc, plus de fraîcheur, le temps de jeu a été réparti. Même si les contenus n’étaient pas super, nous avons su gagner les matchs. Nous n’avons jamais eu de trou d’air. Le pire, ça a été deux défaites de suite à l’extérieur. Nous sommes une équipe solide, qui sait encaisser les scénarios et qui est un potentiel candidat au Brennus. »
Le manager n’élude pas l’ambition de décrocher le Bouclier de Brennus. Extrait :
« Oui, nous sommes six. Je sais compter. Nous avons un barrage à domicile à jouer et nous sommes invaincus à Dauger. Il faut toujours regarder le match d’après. Il va falloir bien récupérer. Nous avions scénarisé d’autres équipes pour ce barrage, il va falloir se remettre au travail dès cette nuit. Il y a encore un match extraordinaire qui nous attend. »
Et pour galvaniser ses joueurs en début de semaine, Patat ne manquera pas de rappeler l’ampleur de leur exploit. Extrait ;
« Beaucoup de personnes pensent que c’est une normalité que Bayonne soit quatrième. Quand on voit la difficulté du championnat, c’est incroyable d’être arrivé là ! Nous n’avons pas d’histoire commune. Aujourd’hui, le septième et le huitième ont fini la saison. Nous, on y est encore, donc on ne va rien s’interdire. Ça va être un super rendez-vous à Dauger. On s’attend à une ambiance extraordinaire. Ça se jouera dans le money-time et je préfère le jouer à Dauger. »
Bayonne est en vie, et même en pleine lumière. Invaincu dans son stade fétiche, l’Aviron vise plus haut. Grégory Patat, lui, croit que tout est possible.
