Le Stade Toulousain a payé un lourd tribut lors de sa défaite face à Perpignan (35-42), samedi soir. Outre la perte du match, c’est surtout l’état de santé d’Ange Capuozzo qui inquiète le staff et les supporters.
Selon les informations de RMC Sport, l’ailier international italien souffrirait d’une fracture tibia-péroné à la jambe gauche. Une blessure sérieuse qui devrait l’éloigner des terrains pendant plusieurs mois.
Déjà privé d’Antoine Dupont et de Peato Mauvaka (tous deux blessés au genou), le champion de France en titre doit faire face à une nouvelle série noire.
Si le staff espère récupérer Pierre-Louis Barassi et Blair Kinghorn pour la demi-finale du 20 juin (21h05), l’hécatombe se poursuit avec la sortie sur blessure de Capuozzo, mais aussi de Joël Merkler (genou) et Matthis Castro-Ferreira (dents cassées).
Touché en seconde période au cours d’un choc impressionnant, Capuozzo aurait, selon RMC Sport, subi une fracture tibia-péroné. Il doit encore passer des examens complémentaires, mais son indisponibilité est quasiment actée. Un coup d’arrêt brutal pour le joueur de 26 ans, qui vivait une très bonne saison.
Polyvalent, capable de jouer ailier, arrière, voire demi de mêlée, Capuozzo était un des hommes forts du Stade cette saison, avec 9 essais inscrits (meilleur marqueur du club devant Juan Cruz Mallia, 8). Déjà touché à la cheville droite en avril en Champions Cup contre Sale, l’Italien avait su revenir à temps pour affronter Bordeaux en demi-finale de Coupe d’Europe. Cette fois, la blessure semble bien plus grave.
Si le Stade Toulousain peut compter sur un réservoir conséquent au poste d’ailier (Mallia, Delibes, Lebel, Kinghorn, Epée), l’absence de Capuozzo reste un coup dur dans la course au titre. Sa vitesse, sa vivacité et son sens du placement faisaient de lui un facteur X, particulièrement utile dans les matchs à enjeu.
Privé de son dynamiteur de lignes arrière, le Stade Toulousain va devoir composer avec une force offensive amoindrie pour tenter de conserver sa couronne. À l’approche des demi-finales, les signaux d’alerte s’accumulent sur les bords de la Garonne.