Le feuilleton Owen Farrell touche à sa fin.
Selon des sources concordantes regroupées par Midi Olympique, le demi d’ouverture anglais s’apprête à faire ses valises, moins d’un an après son arrivée dans les Hauts-de-Seine. Une séparation express qui acterait la fin d’une aventure qui n’a jamais vraiment décollé entre le Racing 92 et l’ex-capitaine du XV de la Rose.
Retour aux sources pour Farrell
À 33 ans, Owen Farrell pourrait bientôt réintégrer les rangs des Saracens, le club londonien avec lequel il a tout connu.
D’après les dernières informations recueillies par Midi Olympique, un accord serait en cours de finalisation entre les dirigeants franciliens et leurs homologues anglais pour un transfert express.
Le Racing se montrerait ouvert à la demande de libération formulée par l’international britannique il y a une quinzaine de jours. De l’autre côté de la Manche, les Saracens l’attendent déjà pour un nouveau rôle : joueur et entraîneur. Une façon pour le club de North London d’initier en douceur la reconversion de l’un de ses plus illustres ambassadeurs.
Un passage en Top 14 resté sans éclat
Annoncé comme l’un des plus gros coups du marché, Farrell n’a jamais répondu aux attentes en France. Malgré son pedigree XXL — 112 sélections avec l’Angleterre, plus de 1000 points au compteur, un statut de capitaine en Coupe du monde —, le n°10 n’a pas su s’imposer dans l’environnement exigeant du Top 14. Peu tranchant dans le jeu, parfois dépassé par l’intensité physique du championnat, il n’a pas su créer de réelle alchimie avec son demi de mêlée Nolann Le Garrec. Son rendement global a laissé sur sa faim l’encadrement francilien, et son passage en ciel et blanc s’apprête à se refermer sur une note d’inachevé.
200 000 euros pour tourner la page
Selon plusieurs sources britanniques, les Saracens auraient mis 200 000 euros sur la table pour convaincre le Racing de libérer leur ancien prodige. Un montant jugé raisonnable pour un joueur en fin de cycle dans les Hauts-de-Seine, et dont le retour au pays s’inscrirait aussi dans une volonté de retrouver un cadre plus familier.
Un vide à combler pour le Racing
Ce départ accélère la réflexion côté Racing 92. Le club francilien, engagé dans une refonte de son projet sportif, se retrouve désormais avec un effectif déséquilibré à l’ouverture. Si le jeune Antoine Gibert reste en place, les départs de Dan Lancaster (Glasgow) et Tristan Tedder (Perpignan) ont réduit la profondeur du poste. La cellule de recrutement s’active pour identifier un profil de haut niveau capable de diriger le jeu et d’épauler Gibert dès la reprise.
Farrell, lui, semble prêt à tourner la page française sans regrets. Et à écrire le dernier chapitre de sa carrière là où tout a commencé.
