Camille Lopez a vécu une soirée mémorable à Jean-Dauger, vendredi, pour ce qui restera comme le dernier match de sa carrière sur la pelouse bayonnaise.
À 35 ans, l’ouvreur de l’Aviron Bayonnais a savouré chaque instant de cette victoire en barrage contre Clermont, son ancien club, avec qui il avait décroché un Bouclier de Brennus en 2017.
« On est en demie, avec l’Aviron. C’est incroyable ! » a-t-il soufflé à Arthur Iturria dans le vestiaire, submergé par l’émotion. « Il y a trois ans, jamais je n’aurais pensé vivre ça. »
Une ambiance « de folie » à Jean-Dauger
Lopez ne tarit pas d’éloges sur l’atmosphère extraordinaire du stade, qu’il a pleinement savourée pour son adieu. Il souligne l’importance d’avoir pu disputer ce match décisif à domicile, une récompense pour la régularité de l’Aviron cette saison.
Il s’est confié via Sud-Ouest.
« On s’était donné le droit de jouer ce barrage ici. […] Je n’étais pas inquiet pour l’ambiance. »
Une victoire précieuse malgré les conditions
Jouer un barrage sous la pluie n’a pas entamé la détermination des Bayonnais. Si Lopez estime qu’il est « dommage » de disputer un tel match sous une météo aussi difficile, le résultat reste l’essentiel : « Quelles que soient les conditions, l’important, c’était de gagner et de pouvoir aller en demie. »
Une dernière inoubliable face à Clermont
Face à son ancien club, l’émotion était palpable. « C’est particulier, d’autant plus que j’arrête », confie-t-il. Mais malgré l’attachement, Lopez ne cache pas sa satisfaction d’avoir pris le dessus :
« Je préfère que ce soit moi qui continue l’aventure avec l’Aviron, et qu’eux nous regardent le week-end prochain. »
Une entrée en jeu contrastée
Le numéro 10 a connu un début de match électrique, auteur d’un coup de pied inspiré pour Tom Spring, sans revendiquer le mérite :
« Tom se le paie tout seul comme un grand. Bravo à lui. »
Mais aussi un moment de flottement avec Cheikh Tiberghien :
« On manque de maîtrise sur notre sortie de camp. Ce sont des choses à corriger. »
Un dernier hommage au public
Lopez conclut en rendant hommage à l’enceinte bayonnaise :
« À Jean-Dauger, je crois que je n’ai perdu que deux matchs… C’est lunaire. J’ai vécu ici des moments incroyables. »
La demi-finale face à Toulouse, vendredi prochain à Lyon (21h), sera le dernier défi de sa carrière, avec peut-être une place en finale du Top 14 pour épilogue rêvé.
