Les demi-finales du Top 14 s’annoncent aussi écrasantes sur le plan météorologique que sur le plan sportif.
Vendredi et samedi soir, à Lyon, les quatre meilleures équipes du championnat devront composer avec une chaleur étouffante, dépassant les 30°C au coup d’envoi souligne Rugbypass.
Un facteur environnemental que les staffs n’ont pas pris à la légère.
Pour Ugo Mola, la chaleur pourrait influer directement sur l’issue de la rencontre. Extrait :
« La chaleur sera un élément déterminant. On s’y est préparé, on a axé une partie du stage là-dessus. »
Ce choix stratégique s’inscrit dans un contexte de mémoire collective encore vive : en 2021, les Rouge et Noir avaient peiné à développer leur jeu habituel en demi-finale à Lille, lors d’une rencontre étouffante à huis clos.
Après avoir dominé Clermont sous un véritable rideau de pluie vendredi dernier, les Basques vont devoir s’adapter à des conditions radicalement différentes : chaleur sèche, humidité ambiante élevée et efforts prolongés à plus de 25°C, même en soirée.
Même constat du côté de Bordeaux-Bègles et Toulon, qui s’affronteront samedi soir, également sous une chaleur persistante.
Les choix tactiques et la gestion des temps forts risquent d’être bouleversés par le climat, rendant les stratégies d’adaptation physiques aussi cruciales que les plans de jeu.
Si l’intensité et la pression sont les ingrédients habituels d’un dernier carré du Top 14, cette édition 2024 pourrait se jouer aussi bien sur la pelouse… que sur le thermomètre.
