Le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola s’est confié via Canal + à l’issues de la victoire de ses joueurs contre Bayonne, en demi-finale du Top 14.
Ce-dernier a réagi à cette victoire.
Il regrette l’indiscipline de son équipe et pointe du doigt certains de ses gros joueurs. Extrait:
“On ne cherchait pas à se rassurer dans notre rugby ce soir, on avait besoin de se rassurer sur l’engagement. Et face à cette équipe Bayonnaise qui a montré du coeur énorme, elle mérite pleinement avec ce public derrière eux, on a rivalisé voire même un peu plus sur l’engagement physique. Le match était un peu de trop pour eux et nous, on avait du mal à mettre notre rugby en place. Il y a un tournant à la 50ème minute. Ces matches sont difficiles, compliqués, âpres et ça a été le cas.
La sensation, c’est qu’on n’a jamais réellement pu tenir le ballon et mettre notre rugby en place. Sincèrement, le match a été très haché par l’indiscipline des deux équipes. Ce qui est embêtant, c’est que certains de nos gros joueurs font des fautes évitables. Il faudra éviter cela pour essayer de battre Toulon ou Bordeaux la semaine prochaine. Se retrouver en finale avec la saison que nous venons de vivre… On perd certainement Alexandre Roumat ce soir. Donc se retrouver en finale, on va essayer de montrer un meilleur visage la semaine prochaine.”
Selon lui, les Bayonnais étaient émoussés lors de ce match, ce qui a forcément favorisé son équipe. Extrait:
“Il y a quelques touches sur lesquelles on n’a pas réussi à mettre notre rugby en place. On vole deux ou trois touches. C’est un match qui ne se joue à rien. La seule demi-finale qui a été aisée, c’est celle contre le Racing à Anoeta. LEs faits de jeu étaient un peu contre nous. Il y a des moments où on sentait que le match pouvait nous échapper. Mais on se sentait prêt pour rivaliser face à cette équipe.
Je pense que les Bayonnais étaient émoussés, le public non (rire). C’est génial pour le rugby d’avoir un public comme ça, c’est incroyable. Il faut conserver ça car c’est fragile. Mais la fraicheur physique était de notre côté.”
