Le Stade Toulousain a composté son billet pour le Stade de France après une victoire disputée face à Bayonne (32-25) vendredi soir à Lyon. Mais derrière la joie de cette qualification, l’ambiance dans le vestiaire toulousain reste teintée d’interrogations, notamment sur l’état de forme de certains cadres à une semaine de la finale du Top 14.
Une victoire qui laisse des traces
Si les Rouge et Noir ont fait respecter leur rang, le contenu de la rencontre n’a pas pleinement convaincu les champions en titre. Dès la mi-temps, Thomas Ramos pointait du doigt les lacunes du collectif. « Trop de fautes », regrettait l’arrière, qui n’a pas manqué de souligner à nouveau l’indiscipline de son équipe après le coup de sifflet final.
Malgré la qualification, le sentiment de frustration dominait dans les rangs toulousains.
L’état physique inquiète
Au-delà du jeu, l’heure est aux bilans médicaux. Alors que la finale approche à grands pas, plusieurs joueurs semblent physiquement entamés. Ugo Mola n’a pas éludé les premières alertes.
À propos de Blair Kinghorn, titularisé malgré un manque de rythme, le technicien a expliqué via La Dépêche :
« Blair il avait des crampes. Ce qui était logique. On savait qu’autour de la semaine entière… Il manquait de rythme. On savait que ce serait le cas. »
Le staff doit désormais gérer au mieux la récupération des organismes, dans un contexte de haute intensité où chaque détail comptera pour espérer décrocher un nouveau Bouclier de Brennus.
Une finale sous tension
Toulouse connaît désormais la route : une semaine de préparation, une gestion fine des états de forme, et une ultime marche à franchir. Face à Bordeaux-Bègles ou Toulon, les Haut-Garonnais devront élever leur niveau de jeu tout en espérant récupérer l’ensemble de leurs forces vives.
La victoire face à Bayonne a offert une finale. Reste à savoir à quel prix.
