Malgré une élimination en demi-finale du Top 14 face au Stade Toulousain (32-25), le manager de l’Aviron Bayonnais a tenu à saluer le parcours exceptionnel de ses joueurs et l’esprit de groupe qui a animé son équipe tout au long de la saison.
Via Sud Ouest, Grégory Patat souligne une prestation aboutie malgré l’élimination, et la fierté d’avoir montré un beau visage. Extrait :
“On voulait donner le meilleur visage de nous-mêmes. Il faut féliciter les joueurs pour leur investissement. On a vu une équipe, Toulouse, qui avait l’habitude de maîtriser ce type de match. On a manqué de « détails » dans certains secteurs, ça nous a porté préjudice. Je vais encore un peu penser à ce match : on a beaucoup appris ce soir. C’est une saison magnifique, mais on en voulait plus.”
Le manager pointe quelques lacunes stratégiques et souligne les enseignements à tirer de cette demi-finale. Extrait :
“On n’a pas su bien sortir de notre camp. À chaque fois, le Stade Toulousain nous a mis sous pression. Durant la seconde période, on est pris en mêlée : des fois ils nous ont attaqués sur les poussées, d’autres fois non. C’est une question d’expérience. On a également été indisciplinés.”
Malgré la défaite, le bilan de la saison est jugé largement positif. Extrait :
“Voir Bayonne en demi-finale, au milieu des cadors du championnat, ça veut dire que notre saison est plus que correcte. On a fait preuve de beaucoup de régularité sur l’ensemble de notre saison. On n’a perdu que deux matchs consécutifs. Ça montre qu’on progresse, on avance. Le maître mot que je veux insuffler à l’Aviron, c’est la stabilité. Si on veut avancer, il faut arriver à la créer. On est très fier d’avoir gagné un match de barrage, ça va nous aider pour la suite. On est très d’être venu en demi-finale, même si le résultat n’est pas là. Ça va nous donner des étoiles dans les yeux pour la suite : on a envie de revenir dans ce style de match.”
Une saison marquée par les difficultés, mais aussi par un collectif fort et uni. Extrait :
“On s’est régalé à travailler tous ensemble. On a eu un début de saison difficile, mais on savait pourquoi : on avait beaucoup de blessés derrière, du changement chez les avants, mais on n’a rien lâché. On a consolidé nos fondations, on a cru en notre belle histoire. Il y a la fierté du travail bien accompli. On a écrit une belle histoire de l’Aviron.”
Dans un contexte d’émotion mêlée de fierté, l’Aviron Bayonnais peut refermer cette saison avec la conviction d’avoir franchi un cap.
Si la demi-finale face à Toulouse n’a pas tourné en leur faveur, le club basque s’est installé dans le haut du tableau avec ambition, stabilité… et une histoire qui ne demande qu’à se poursuivre.