L’ailier du Stade-Toulousain, Matthis Lebel s’est confié via RMC Sport à l’approche de la finale du Top 14, programmée samedi soir au Stade de France entre Toulouse et l’UBB.
Ce-dernier explique que la saison du Stade-Toulousain n’a pas du tout été facile.
A lire ci-dessous :
“Il faut se rendre compte que Toulouse a joué toutes les compétitions à fond et que tu finis tard tes saisons. Inconsciemment, tu accumules une sorte de fatigue, pas forcément physique, mais de la répétition. Tu finis fin juin toutes les saisons en jouant tout à fond. Il faut prendre en compte cela. Puis le club a été dans le malheur cette saison et ça pèse sur un groupe même si tout le monde fait son deuil. Il y a eu cette déconvenue en Coupe d’Europe, il y a eu de grosses blessures. Des blessures il y en a toujours dans le groupe, mais d’aussi grosses dans ce lap de temps, ça pèse sur le groupe. Et les exigences du club sont normales et légitimes.
Donc oui, la saison n’est pas facile. On n’a pas le jeu le plus huilé de la terre, mais si on arrive à avoir une belle récompense samedi, il faudra l’apprécier. Quoi qu’il arrive, on essaiera de rendre la plus belle image possible.”
Dans la foulée, il estime que Bordeaux-Bègles est l’équipe favorite pour cette finale.
Il estime d’ailleurs que les Girondins ont les journalistes dans la poche. Extrait:
“L’UBB est la meilleure équipe d’Europe, il faut le dire. Ils ont fait un parcours Européen de dingue. Ils ont conquis le coeur de beaucoup de supporters, de créer un engouement autour d’eux, ils ont conquis les journalistes. C’est une équipe qui est plaisante à regarder et ils méritent quand on voit leur ligne de trois-quarts mais aussi devant avec leur paquet d’avants. C’est une équipe très complète qui domine avec un beau projet de jeu.
Etant donné leur dynamique, leur saison, ils sont champions d’Europe… Je ne vois pas pourquoi ils arriveraient en challenger… Mais maintenant, nous, on ne va pas s’attarder à savoir qui est favori. On sait que si on ne fait pas ce qu’il faut, ce sera très compliqué, et on en est conscient, on est prévenu.”
