Le président du club de Clermont, Jean-Claude Pats s’est longuement confié via La Montagne.
Ce-dernier a notamment fait le point sur la santé financière de l’ASM.
Comme le rappelle le journal régional, Clermont a connu un année 2023 catastrophique avec un déficit de 7,8 millions d’euros.
Ce déficit a chuté à 2,5 millions d’euros en 2024.
Très prochainement, Clermont sera fixé concernant l’année 2025.
Jean-Claude Pats estime que les progrès sont significatifs au sujet de la santé financière du club. Extrait:
« Sur le plan du business, les progrès sont significatifs. Mais le bilan est frustrant car on s’était fixé de s’approcher de l’équilibre financier et on n’y sera pas. On progresse mais on n’est pas là où l’on voulait être.
Pourquoi ? On a construit le budget l’an dernier sur des bases qui n’étaient pas forcément solides. On était partis sur des hypothèses budgétaires dans certains domaines qui n’étaient pas bonnes. Cela conforte notre diagnostic de 2023 quand on disait qu’il fallait passer à un autre niveau en comptabilité et contrôle de gestion. »
Il explique également que l’ASM a fait de gros efforts sur l’expérience supporters au Michelin. Extrait:
« On a révolutionné l’expérience supporter, avant, pendant et après le match. On a mis des contenus avec une augmentation encourageante des ressources. Du côté de la Ligue nationale, ils ont loué d’ailleurs notre rapidité de redressement financier. »
Il évoque également des manques à gagner pour l’ASM. Extrait:
« Sur le partenariat, on a un dévers de 500.000 euros par rapport à notre budget. On a trouvé d’autres partenaires, mais pas à la hauteur que l’on voulait. Le contexte économique est difficile pour tous. La prime des JIFF (un peu plus de 200.000 euros) est également un manque à gagner, je le regrette. »
Pour conclure, Jean-Claude Pats explique ne pas avoir besoin d’un directeur sportif au sein du club. Extrait:
« Je ne veux pas que l’ASM soit un club où le président est omniprésent qui décide de tout. Je ne veux pas non plus d’un club où le coach soit omniprésent et décide de tout aussi. Je n’en veux pas, car c’est source de fragilité. Personne n’est propriétaire de l’intelligence. Je crois à l’intelligence collective.
On travaille ensemble pour un même objectif. Chacun avec ses compétences mais où tout le monde a voix au chapitre. Aurélien Rougerie parle de recrutement par exemple, mais il apporte ses responsabilités, son expérience et sa connaissance du club sur les autres sujets. Mais ce n’est pas un directeur sportif. Il est responsable de la cellule recrutement. Dans notre fonctionnement, on n’a pas besoin d’un directeur sportif. C’est une gouvernance à quatre. »