Le Stade de France s’apprête à accueillir une bataille au sommet entre deux géants du rugby français. Mais au-delà du prestige du Bouclier de Brennus, une victoire vaudra aussi son pesant d’or.
Ce samedi soir, sous les projecteurs de Saint-Denis, le Stade Toulousain et l’Union Bordeaux-Bègles joueront bien plus qu’une simple finale. Pour ces deux formations en quête de consécration, c’est l’occasion rêvée de marquer l’histoire… tout en profitant d’une récompense financière non négligeable.
Car dans le rugby moderne, la performance sur le terrain rime aussi avec retombées économiques.
Des primes à sept chiffres pour les finalistes
À l’issue de la saison, la Ligue Nationale de Rugby distribuera près de 14 millions d’euros de primes de performance, réparties selon le classement final.
Comme le révèle Midi Olympique, l’équipe qui soulèvera le Bouclier de Brennus samedi se verra attribuer 1 535 211 €. Quant au finaliste malheureux, il repartira avec 1 447 211 €, soit un écart de seulement 88 000 €.
Cette enveloppe s’inscrit dans un système de répartition appelé « méritocratie », mis en place pour valoriser les parcours les plus aboutis du championnat.
Une finale au sommet, mais tous les clubs récompensés
Tous les clubs engagés dans cette édition du Top 14 toucheront une part, même ceux qui n’ont pas disputé la phase finale. Ainsi, les équipes qualifiées pour les barrages et demi-finales sont également bien servies : Castres (6e) empochera 1 095 211 €, tandis que Toulon (3e) percevra 1 359 211 €.
Même les équipes en difficulté financièrement ou sportivement bénéficient de cette redistribution. Vannes, relégué en Pro D2 après une saison compliquée, recevra 543 676 €. Une somme loin d’être négligeable pour un club en reconstruction.
Des avances déjà perçues avant l’été
Autre donnée à noter : les clubs avaient la possibilité de percevoir une avance de 270 000 € à l’automne dernier, prélevée sur leur montant final. Le solde total leur sera versé au 30 juillet.
Cette finale, entre deux des projets les plus ambitieux du rugby hexagonal, incarne donc un double enjeu. Gagner pour entrer dans la légende, bien sûr. Mais aussi pour offrir à son club un avantage financier stratégique à l’aube d’un nouveau cycle.
