Malgré une deuxième défaite en finale de Top 14 face au Stade Toulousain (39-33), le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, ne retient pas que la frustration. Pour lui, cette saison 2024-2025 restera inoubliable, marquée notamment par un premier sacre européen.
Ce-dernier s’est confié via Sud-Ouest.
« Il faut être réaliste, c’est que l’année qu’on a vécue, dans les cinq ou dix ans qui viennent, on ne va peut-être pas en vivre beaucoup des comme ça. Être champion d’Europe et faire une finale de Top 14, ce sont des choses qui arrivent rarement. Alors il faut savoir reconnaître que c’est une saison assez extraordinaire pour l’UBB », reconnaît le dirigeant girondin.
Mais difficile de faire abstraction de la réalité économique du rugby français : « Il n’aura échappé à personne qu’on ne dispose pas tous des mêmes moyens. L’UBB est sans cesse obligée d’essayer de surperformer pour arriver à ce niveau et essayer de s’y maintenir. Et ça, c’est assez épuisant. »
La marche reste haute pour rivaliser avec l’ogre toulousain. « On ne conduit pas tous la même voiture. Ce n’est pas un hasard si Toulouse a gagné quatre ou cinq des derniers titres. Ils travaillent bien, mais ils ont aussi pris une avance structurellement qui est dure à rattraper », constate Marti.
Un duel déséquilibré… mais plein de promesses
Cette finale s’est en grande partie jouée sur le secteur de la conquête, où Toulouse a dominé. Un constat que le président relativise : « En Top 14, on a été longtemps en difficulté mais sur cette fin de saison, notre alignement a été très bon. En mêlée fermée, c’est vrai, Toulouse est dominateur. Mais ce n’est pas non plus un trou chez nous. C’est un axe de progression pour la saison prochaine. »
En un an, l’UBB a su rebondir après l’humiliation subie à Marseille (59-3). « Non. Cette saison restera gravée dans l’histoire de l’UBB. Moi, je signe pour que ce soit comme ça tous les ans (rires). » Le travail de Yannick Bru et de son staff commence à porter ses fruits : « On se doutait bien qu’on allait vers de la progression. Mais ce combat permanent pour surperformer, il est vraiment épuisant. »
L’anthologie malgré la défaite
Dans la douleur, Bordeaux-Bègles s’affirme désormais comme l’un des seuls véritables concurrents du Stade Toulousain. « Je préfère perdre sur une finale d’anthologie que sur le score de 59-3, il n’y a pas photo. Ça n’a pas été une finale d’anthologie sur le jeu mais clairement sur l’intensité physique et le combat. »
Pour autant, Marti reste lucide sur la difficulté à durer au sommet : « Ceux qui sont venus chatouiller le Stade Toulousain n’ont jamais tenu trop longtemps. C’est un défi pour nous que de rester tout en haut. La marge de manœuvre que nous avons sur les autres concurrents, elle n’existe pas. »
Une saison qui structure l’UBB
Au-delà du terrain, cette saison aura consolidé les fondations du club bordelais. « On a fait des guichets fermés à Chaban-Delmas qui ne seront jamais battus à mon avis. Le club se structure, il devient très sain financièrement. »
Il est serieux lui? Il prend woki, barlot 2 internationaux et il n’a pas de moyens? Il commence a etre épuisant et surtout quil soit clean car essayer de prendre un pilier sous contrat a bayonne….je me demande comment il gere le salary cap lui