À la suite d’un accord exceptionnel, Fabien Galthié a pu intégrer plusieurs finalistes du Top 14 à sa liste pour les deux derniers chocs contre la Nouvelle-Zélande. Un ajustement stratégique qui pourrait peser lourd dans la suite de la tournée.
Alors qu’une règle claire interdisait initialement la présence des finalistes du Top 14 dans le groupe France pour la tournée estivale, le sélectionneur tricolore a réussi à obtenir une entorse à ce principe. La raison ? Un contexte particulier : une tournée en terre néo-zélandaise face à l’équipe la plus mythique du rugby mondial.
Une dérogation exceptionnelle pour un défi hors norme
Face à l’ampleur du défi, certains cadres n’ont pas hésité à faire connaître leur volonté de prolonger la saison malgré la fatigue. Parmi eux, Romain Ntamack, Grégory Alldritt ou encore Jean-Baptiste Gros. Même s’ils ne figurent pas dans la liste finale, leur initiative a ouvert la voie à une négociation inédite entre la FFR et la LNR.
Résultat : Fabien Galthié a obtenu le feu vert pour convoquer un maximum de « cinq finalistes ». Un choix raisonné, destiné à équilibrer fraîcheur physique et exigence du très haut niveau.
Un changement de dernière minute dans la liste
Initialement, le staff tricolore avait misé sur cinq joueurs : « le centre Nicolas Depoortere, les troisièmes lignes Marko Gazzotti et Pierre Bochaton côté UBB ; Pierre-Louis Barassi et le deuxième-ligne Joshua Brennan (préféré à son coéquipier Clément Vergé) pour Toulouse ». Mais un coup dur est venu modifier cette sélection.
Touché à la tête durant la finale, Marko Gazzotti avait pourtant passé le protocole avec succès et pris part à la rencontre. Malheureusement, « les tests passés ce lundi ont, cette fois, été négatifs. » comme le confirme Le Figaro. Contraint au forfait pour cause de commotion, il a été remplacé à la dernière minute par un autre Bordelais : Bastien Vergnes-Taillefer.
Des renforts attendus pour les deux derniers test-matchs
Ces renforts de poids, ainsi que Léo Barré – qui soignait un hématome à la cuisse – rejoignent la Nouvelle-Zélande cette semaine. Le plan est clair : leur intégration sera progressive. Aucun d’eux ne figurera sur la feuille de match pour le premier test, prévu samedi à Dunedin.
Mais dès le deuxième affrontement, programmé le 12 juillet, ils devraient être pleinement opérationnels. Leur apport pourrait s’avérer précieux pour contenir les All Blacks et espérer une performance de haut niveau sur ces terres où la France a souvent peiné.
Une chose est sûre : les Bleus version Galthié ne laissent rien au hasard. Et dans une tournée qui s’annonce éprouvante, chaque cartouche comptera.
