À quelques jours du premier test face à la Nouvelle-Zélande, le XV de France voit son plan initial chamboulé par une série de pépins physiques qui touchent durement le triangle arrière. Une situation qui oblige Fabien Galthié et son staff à revoir leur copie.
La tournée estivale en Nouvelle-Zélande débute mal pour les Bleus. Après une séance d’entraînement intense jugée positive sur le plan de l’intensité, plusieurs blessures sont venues assombrir le tableau lundi à Auckland.
L’arrière Cheikh Tiberghien, désigné titulaire au poste de numéro 15, a dû interrompre la séance après une alerte à la cuisse droite.
Le visage fermé du joueur laissait peu d’espoir, et la mauvaise nouvelle est rapidement tombée.
Le staff médical attendait encore les résultats d’examens dans la soirée de lundi, mais la tendance est claire : Tiberghien ne devrait pas rejouer cet été.
Pour pallier cette absence, le nom de Marius Domon (Toulon) circule avec insistance. Son arrivée pourrait être officialisée rapidement.
Mais ce n’est pas le seul coup dur pour Fabien Galthié. Deux ailiers, pressentis pour débuter face aux All Blacks, sont également incertains.
Concernant Villière, les nouvelles sont un peu plus rassurantes. Rien de grave à première vue, mais le staff se laisse encore quelques jours pour évaluer sa capacité à tenir sa place samedi. Même incertitude autour de Tom Spring, lui aussi absent lundi pour un petit souci physique, mais qui semble en bonne voie pour postuler.
En l’absence de certitudes, le staff explore toutes les options disponibles pour recomposer son triangle.
Barré, qui offre le plus de garanties à ce poste au haut niveau, pourrait être tenté dès samedi. Mais son arrivée tardive à Auckland pose la question de son état de forme et de son adaptation express. Antoine Hastoy pourrait également dépanner si besoin.
Cette instabilité dans les lignes arrière survient alors que les Bleus sont déjà privés de leurs trois cadres à ces postes : Thomas Ramos, Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, tous laissés au repos pour cette tournée.
Le premier test à Dunedin s’annonce donc comme un véritable défi pour cette jeune équipe de France. Privée de repères et contrainte de bricoler dans des secteurs clés, elle devra puiser dans ses ressources pour résister à l’ouragan noir.
La composition d’équipe, attendue jeudi, lèvera enfin le voile sur les choix opérés dans l’urgence.
