Ce jeudi, le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié a dévoilé la composition d’équipe qui affrontera les All-Blacks, samedi matin.
Cette composition d’équipe est forcément remaniée puisque la plupart des cadres du groupe France ont été laissés au repos après une saison 2024 / 2025 très éprouvante.
Ce turnover a provoqué la colère de la presse Néo-Zélandais.
Interrogé via L’équipe, Fabien Galthié a réagi à ces critiques. Extrait:
Ce que dit la presse est un état de fait. Mais je comprends très bien que, sur le circuit international, on ne comprenne pas que l’équipe invaincue en novembre et qui a remporté le Tournoi ne soit pas là. Je le comprends très bien. On est la seule nation à faire ça.
Quand j’ai pris la mission, je savais que ce serait comme ça et il n’était pas question que cela change. On puise dans notre vivier pour essayer de bâtir une équipe compétitive. Ça a commencé à la Coupe d’automne des nations, où nous n’avions eu le droit d’aligner la même équipe que deux fois sur une feuille de match pendant le Covid. On a fini premiers ex aequo, battus au goal-average par l’Angleterre.
La Coupe d’automne, on l’a perdue en prolongation à Twickenham avec une équipe ayant le même profil que celle qui est ici avec nous. Ensuite, on est partis en Australie avec la même démarche. Là-bas, on a perdu sur la dernière action au premier test, gagné le second sur la dernière action et perdu le troisième test… encore sur la dernière action.
Ensuite, on a gagné la tournée au Japon. Et puis, l’an dernier en Argentine, on a remporté le premier test, vous savez ce qui s’est passé ensuite, et on a joué le dernier test dans des conditions pas idéales pour matcher avec les Pumas. Mais on a toujours réussi à répondre présent sportivement.
Il explique ne pas pouvoir faire mieux, pour le moment. Extrait:
Aujourd’hui, malheureusement, on ne peut pas faire mieux. Peut-être qu’un jour les choses changeront. Mais je dois d’abord respecter les gars qui sont là et qui entendent ce qu’on dit d’eux. Il y a quand même des éléments de contexte, avec des garçons qui se préparent depuis trois semaines pour relever ce défi. La meilleure chose que l’on puisse faire, c’est une performance samedi, puis la semaine suivante, et encore la suivante.
