Nolann Le Garrec a pris tout le monde de court en annonçant, il y a un an, son départ du Racing 92 pour le Stade Rochelais. Une décision qui, bien loin d’être impulsive, résulte d’une réflexion de fond chez le jeune demi de mêlée tricolore, désormais couronné du Tournoi des Six Nations 2025.
Un besoin de nouveau souffle
Formé au Racing et devenu l’un des symboles de la jeune génération française, Nolann Le Garrec a décidé de tourner une page importante de sa carrière à seulement 23 ans. Un choix dicté par un sentiment d’impasse : « J’avais l’impression au club (au Racing) d’être à une étape où je ne savais pas trop ce qui allait se passer après », confie-t-il dans le podcast Crunch de L’Équipe.
Après plusieurs tentatives avortées en phases finales avec le club francilien, le Breton a ressenti le besoin de chercher un nouveau défi : « On est guidé par la gagne, gagner des titres, et les différents échecs en phases finales ces dernières années m’ont peut-être fait prendre conscience de certaines choses. J’avais envie de voir ce qui pouvait se passer ailleurs ».
Un lien ancien avec La Rochelle
Son choix n’est pas un hasard. La Rochelle n’est pas un terrain inconnu pour Le Garrec. Dès ses jeunes années, les contacts existaient déjà. « La Rochelle est un club que je connais bien depuis tout petit car j’avais déjà été en contact avec eux avant de signer au Racing très jeune », révèle-t-il. Une attirance ancienne qui n’a fait que se renforcer au fil du temps.
Ce qui l’a séduit ? L’authenticité, la passion populaire, et un projet en forte résonance avec ses origines vannetaises : « C’est un club qui me plaît, qui ressemble aussi beaucoup au club de Vannes, qui a su bien se structurer et qui a une ferveur, une passion exceptionnelle. Au fond de moi, j’avais envie de connaître ça. Quand on voit aujourd’hui la complexité du Top 14, je pense que c’est important d’avoir une ville derrière soi. J’avais envie de découvrir ça. »
Quitter les projecteurs pour mieux s’accomplir
Si le Racing lui a offert des conditions de travail idéales, et des coéquipiers de très haut niveau, Le Garrec cherchait autre chose : un cadre où il pourrait franchir un cap mental et sportif. « Au Racing, j’ai joué avec des stars, dans une magnifique enceinte. Mais j’avais envie d’un petit truc en plus, où je me dis qu’avec ça, je vais pouvoir aller chercher mes derniers pourcents pour exprimer mon plein potentiel. En tout cas j’espère ! »
Et pour lui, une évidence s’est imposée : « La Rochelle, c’est le club parfait pour ça. »
