Coup dur pour l’USAP. Alors que le club catalan pensait enfin souffler après une fin de saison haletante, un événement inattendu est venu tout bouleverser. Un incendie nocturne a causé de sérieux dégâts dans les hauteurs du stade Aimé-Giral, menaçant la tenue des premiers matchs de la saison de Top 14.
Les flammes ont ravagé trois loges situées dans la tribune Chevalier, dont celle utilisée par les commentateurs de Canal+. Plus grave encore, une arche de la toiture a été fragilisée par la chaleur, obligeant le club à lancer une course contre la montre pour sécuriser la structure avant les rencontres estivales.
Une scène de désolation et une colère froide
Présent sur place dès le lendemain du sinistre, François Rivière n’a pas caché son désarroi.
Le président de l’USAP a exprimé son dépit via Ici Roussillon :
« C’est un spectacle triste pour ne pas dire désolant. Oui, je suis en colère. On pensait souffler un peu après le stress de la fin de saison, c’est raté. »
Face à l’ampleur des dégâts, l’urgence est désormais de démonter les éléments fondus et de planifier une réhabilitation progressive. « Il va falloir l’enlever avant le début du championnat et même avant le début des matchs amicaux en août. C’est une course contre la montre », confie-t-il.
L’idée est de retaper la structure pendant l’automne, à l’occasion d’une trêve internationale. « L’idée est pour l’instant de déposer rapidement la partie qui a fondue et de la reposer tranquillement deux ou trois mois plus tard à l’automne pendant une fenêtre internationale. »
Une enquête en cours et des interrogations
D’après les premiers éléments, des intrus se seraient introduits dans le stade en pleine nuit en passant par la section tennis de l’USAP. Des cartouches de protoxyde d’azote ont été retrouvées sur place, à proximité de l’origine du feu.
Si la piste d’un acte volontaire n’est pas écartée, les causes exactes restent encore à déterminer. La police a ouvert une enquête, des relevés scientifiques ont été effectués et les caméras de surveillance sont en cours d’analyse.
Des conséquences financières pour la ville
Outre l’impossibilité de louer certaines loges à court terme et la perte de mobilier, l’impact financier de cet incendie pèsera surtout sur la mairie de Perpignan, propriétaire du stade. Bien que couverte par une assurance, la collectivité pourrait devoir faire face à d’importants frais, les franchises s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de milliers d’euros.
