Pilier gauche incontournable de la sélection néo-zélandaise, Ethan De Groot continue de faire parler de lui après une série convaincante contre la France. Aligné lors des deux victoires récentes face aux Bleus, le joueur des Highlanders s’impose comme l’un des hommes forts du pack des All Blacks.
Et s’il est encore pleinement engagé avec la Nouvelle-Zélande jusqu’en 2027, il n’exclut pas une aventure future en France.
À seulement 26 ans, De Groot affiche déjà 31 sélections internationales. Face à un XV de France en reconstruction, le gaucher a pesé de tout son poids dans les deux confrontations estivales, dominant son vis-à-vis et illustrant l’exigence néo-zélandaise dans les zones d’impact.
Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:
« L’expérience compte beaucoup lors d’un test-match. Les Français sont encore en train de trouver leurs repères, c’est une équipe jeune. Ce qu’on exige chez les All Blacks, c’est d’être capable de se déplacer partout sur le terrain. Se relever vite, être mobile… Je crois que parfois, les piliers All Blacks sont un peu plus mobiles que d’autres premières lignes. »
Son analyse, lucide et posée, reflète l’identité de cette génération qui a repris les rênes de la sélection après une Coupe du monde 2023 perdue d’un souffle. Après cette finale frustrante, les hommes en noir ont entamé leur saison 2025 en affichant une nette montée en puissance, dont De Groot est l’un des symboles. Titulaire indiscutable, il incarne une première ligne de plus en plus dynamique, fidèle à la philosophie offensive des All Blacks.
Formé dans le sud du pays et fidèle aux Highlanders malgré les résultats en berne de la franchise (dernier du Super Rugby cette année), De Groot a récemment prolongé son engagement avec la fédération néo-zélandaise. Objectif : rester dans le giron de la sélection jusqu’à la Coupe du monde 2027, où il aura alors atteint l’âge idéal de la maturité rugbystique. Une décision qui montre son attachement à son pays et à la culture du rugby néo-zélandais.
Mais derrière cette fidélité assumée, le pilier n’est pas insensible à l’attrait du rugby français. « J’ai encore quelques cicatrices de la Coupe du monde que j’aimerais effacer, donc oui, peut-être qu’un jour je prendrai quelques kilos de plus et j’irai jouer en France. On verra… J’adore voir comment les fans vivent le rugby là-bas et soutiennent leurs équipes. »
Une déclaration qui en dit long sur son ouverture d’esprit et son envie, peut-être, de relever un nouveau défi une fois son aventure en noir terminée.
Avec sa mobilité, sa puissance et son expérience grandissante, Ethan De Groot pourrait à l’avenir devenir l’un de ces cadres néo-zélandais qui viennent renforcer le Top 14.
En attendant, c’est bien avec le maillot noir qu’il poursuit sa progression, porté par la volonté d’effacer les douleurs du passé mondial et d’écrire une nouvelle page de l’histoire des All Blacks.
