Après deux saisons en dents de scie, le LOU Rugby aborde le nouvel exercice avec un organigramme simplifié, un nouveau président, un staff remanié… et une exigence de constance martelée par ses leaders.
Objectif : retrouver les phases finales du Top 14.
Dans un contexte de transition post-Yann Roubert, l’arrivée de Marc-Antoine Ginon à la présidence et de Patrick Iliou au poste de directeur délégué s’accompagne d’un staff resserré.
George Smith arrive en tant que responsable des collisions, tandis que les anciens joueurs Lionel Beauxis (jeu au pied) et Manu Maignien (mêlée) viendront enrichir les compétences internes.
Julien Puricelli, lui, voit son rôle élargi à la touche, à la préparation mentale et au suivi individuel des joueurs prêtés.
Côté vestiaire, le capitaine Baptiste Couilloud, en pleine convalescence après une opération de l’épaule, porte une vision claire et lucide de la situation.
Pour Midi Olympique, le demi de mêlée rappelle que les Lyonnais n’ont plus droit à l’approximation.
“Karim et Marc-Antoine ont employé les mots d’institution, d’évolution et de consolidation. […] Aujourd’hui, on a un noyau de joueurs issus de la formation du club qui, je pense, arrive à maturité. […] On est une génération qui, je pense, ne va plus avoir le droit à l’erreur.”
La stabilité dans la performance est aussi le leitmotiv de Couilloud, qui insiste sur l’homogénéité attendue dans l’implication collective.
Pour le capitaine lyonnais, chaque joueur devra se hisser à son meilleur niveau pour atteindre l’objectif. Extrait :
“Sur la qualité de notre effectif, je n’ai aucun doute. […] Il faudra aussi que tous les joueurs soient alignés sur leur niveau de performance et qu’on soit en capacité d’être au niveau tous les week-ends.”
Couilloud reconnaît que finir maintenu avec de l’avance, au vu du contexte, relevait presque du soulagement. Extrait :
“Tout le monde a gardé un goût amer […] Mais j’ai tout de même du mal à parler de frustration. […] Je pense qu’on était quand même content de s’en sortir et de pouvoir restructurer la saison suivante sur des bases un peu plus solides.”
Désormais, reste à savoir si les bases seront assez solides pour permettre au LOU de s’inviter de nouveau dans les phases finales. Une chose est sûre : à Lyon, l’heure n’est plus aux excuses.
