Alors que le premier anniversaire de la disparition de Mehdi Narjissi, joueur prometteur du Stade toulousain décédé tragiquement à 17 ans, approche début août 2025, l’enquête judiciaire engagée par sa famille progresse lentement mais sûrement.
L’action en justice avait été lancée à la fin de l’été 2024, suite au drame survenu lors d’une sortie en mer à Dias Beach, en Nouvelle-Zélande.
Deux membres du staff encadrant l’équipe de France des moins de 18 ans, dont Mehdi faisait partie, ont été placés sous le statut de mis en examen pour homicide involontaire.
Il s’agit du préparateur physique Robin Ladauge, responsable de l’activité aquatique où l’adolescent a trouvé la mort, ainsi que du sélectionneur Stéphane Cambos.
À la fin juin, une confrontation formelle a eu lieu entre les deux hommes devant le juge d’instruction à Agen, mais aucun des deux ne s’est départi de sa version des faits.
Ce dimanche, La Dépêche nous informe que l’avocat de Stéphane Cambos, Maître Arnaud Dupin, a contesté cette mise en examen en déposant une requête en nullité auprès de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Agen.
Selon lui, « l’absence d’indices graves ou concordants qui justifieraient l’infraction reprochée » remet en cause la validité de cette procédure.
L’avocat du sélectionneur n’a pas souhaité commenter davantage, insistant sur la nécessité de laisser faire le travail judiciaire : « Mon client ne veut pas prendre la parole. Il y a une enquête judiciaire, il faut la respecter. »
Affaire à suivre…
