Les Lions britanniques et irlandais ont démarré leur série face aux Wallabies par une victoire solide (27-19) à Brisbane, grâce à un Finn Russell étincelant en première période.
L’ouvreur écossais a retrouvé son éclat en délivrant une passe décisive « façon Calcutta Cup » pour un essai de Sione Tuipulotu, permettant aux Lions de prendre rapidement l’avantage 10-0 avant de creuser l’écart à 24-5 en début de seconde période.
Un plan de jeu encore dans les cartons
Malgré ce succès, Russell a surpris en révélant que les Lions avaient volontairement limité leur plan de jeu.
« Je crois qu’on a joué une seule combinaison en touche ce soir », a-t-il confié à Sky Sports UK.
« On a évidemment joué quelques touches de sortie de camp, mais on les a probablement repoussés suffisamment haut sur le terrain. Comme le ballon était un peu glissant ce soir, avec [Tom] Lynagh à l’arrière, on a préféré lui mettre la pression avec du jeu au pied haut. »
L’ouvreur précise :
« Donc on a choisi de sortir au pied plus haut sur le terrain. On a joué une seule combinaison en touche, celle où Huw Jones perce et va presque marquer, mais l’essai est refusé. »
Il ajoute :
« C’est donc la seule combinaison de lancement qu’on a jouée ce soir. C’est bien de ne pas encore avoir vraiment utilisé nos lancements ; on n’a pas montré grand-chose en vue du match de la semaine prochaine. »
Les Wallabies prévenus
Malgré la satisfaction de ne pas avoir dévoilé toutes leurs armes, Russell exprime un petit regret :
« Mais c’est quand même dommage de ne pas avoir pu en tenter plus, car comme je l’ai dit, celle avec Huw Jones aurait très bien pu faire essai. »
Cette déclaration laisse présager que les Lions disposent encore de nombreuses options offensives pour le deuxième test à Melbourne, où l’Australie devra impérativement réagir pour rester en vie dans la série.
Un relâchement après la pause
Russell a également reconnu un passage à vide en seconde période :
« Je pense qu’en deuxième mi-temps, on a perdu la bataille du territoire, qu’on avait dominée en première période », admet-il. « Et à cause de ça, on a sans doute forcé certaines choses. Il y a eu beaucoup de passes après contact qui ont fini au sol ou dans le vide, et notre discipline non plus n’a pas été au niveau sur cette deuxième mi-temps. »
