Cette semaine, alors que les Lions britanniques et irlandais se concentrent sur leur deuxième test face aux Wallabies, leurs dirigeants se réuniront à Melbourne pour plancher sur l’avenir économique et sportif de cette mythique sélection.
Au cœur des discussions : un rapprochement inédit avec la France, qui pourrait profondément marquer l’histoire du rugby.
Un choc France – Lions en 2029 ?
L’idée n’est pas nouvelle mais elle prend de l’ampleur. Un test-match de prestige entre les Bleus et les Lions est envisagé pour 2029 à Paris – une première depuis 1989 – avant leur tournée en Nouvelle-Zélande. Et ce n’est peut-être qu’un début.
« Nous avons eu des contacts, pas officiellement, juste une discussion amicale, avec les Lions, et ils ont commencé à penser que ce serait une bonne idée », a déclaré Abdelatif Benazzi dans The Guardian.
« Nous n’avons pas encore pris de décision officielle, mais nous envisagerons peut-être d’organiser deux réunions avec les Lions féminins et masculins à l’avenir. Peut-être en 2027 et 2029. »
L’idée d’une série régulière entre la France et cette sélection mythique fait son chemin :
« Nous ne pensons pas à une seule tentative, mais à un programme pour l’avenir. C’est bénéfique pour tous, car c’est un atout majeur, et nous voulons le partager avec cette institution. […] Nous voulons construire quelque chose de plus grand pour le rugby et tout le monde sera heureux avec cela. […] Je pense que nous avons perdu beaucoup de temps depuis 1989, sans exploiter notre relation. Je ne comprends pas pourquoi nous avons attendu 40 ans avant d’entrer en contact avec cette institution », poursuit Benazzi.
Un projet qui respecte les tournées du Sud
Si la tournée de 2029 en Nouvelle-Zélande est déjà confirmée, celles de 2033 en Afrique du Sud et de 2037 en Australie ne le sont pas encore. Benazzi se veut rassurant envers les nations de l’hémisphère sud, via Midi Olympique :
« Nous ne voulons rien voler au Sud. Nous voulons juste faire quelque chose de plus. C’est un héritage, et c’est très important, mais nous avons beaucoup de choses à partager ensemble. Être voisins est important pour les supporters. J’ai discuté avec une agence qui fait venir beaucoup de monde en Australie cette année et ils m’ont dit que ce serait une excellente affaire pour les Britanniques qui viennent en France. »
Un calendrier à harmoniser
Le projet enthousiasme les deux camps, mais il reste des défis à relever, notamment sur la gestion des calendriers et de la santé des joueurs.
« Nous voulons participer à ces rencontres, à cet avenir ambitieux pour tous. Le public et les joueurs seront enthousiastes. Ils ont besoin de défis comme celui-là. Bien sûr, nous devons veiller à la santé des joueurs et organiser les moments opportuns, mais tout le monde veut vivre cette expérience. »
Affaire à suivre…
