À peine un mois après avoir rangé ses crampons, Benjamin Urdapilleta a déjà cédé à la tentation d’un retour sur le terrain.
L’ancien ouvreur de Clermont a rejoué ce week-end en Argentine, sous les couleurs de son club de jeunesse, le CUBA Rugby (Club Universitario Buenos Aires), dans le cadre du Top 12 Superior de l’URBA, l’élite du rugby de la capitale.
Le plaisir de rejouer là où tout a commencé
Le dernier match officiel de l’Argentin remontait au barrage de Top 14 perdu face à Bayonne (20-3), il y a un peu plus d’un mois. Mais le lien avec son club formateur a été plus fort que la retraite.
« Je suis très ému, j’ai passé une très belle semaine au club, j’ai vraiment senti l’affection des gens. Je suis très heureux de revenir à CUBA après tant d’années », a confié l’ancien international au média local A Pleno Rugby.
Face au leader Belgrano, Urdapilleta a retrouvé ses sensations et marqué trois transformations, même si cela n’a pas suffi à éviter la défaite (31-41).
« J’ai eu la chance de revenir lors d’un match contre l’une des meilleures équipes, qui fait un super tournoi. Le niveau de l’URBA est rude, bien plus dur que ce que j’imaginais. Il y a beaucoup de contact physique, et le jeu va très vite. J’ai été agréablement surpris. Je suis parti il y a 15 ans, et ça a beaucoup changé par rapport à ce que je connaissais », a-t-il ajouté.
« J’ai été très bien accueilli. C’est vrai que je ne connaissais pas beaucoup de joueurs dans l’équipe. J’ai dû apprendre les prénoms rapidement, ça ne fait qu’une semaine que je m’entraîne avec eux, mais tout le monde est très sympa », raconte celui que ses coéquipiers appellent encore “Urda”.
Une retraite déjà repoussée
L’Argentin aux 19 sélections avec les Pumas semble avoir trouvé un nouveau souffle auprès de son club d’enfance. Ce retour au rugby amateur, motivé par le plaisir et l’affectif, pourrait bien prolonger sa légende quelques saisons supplémentaires.
